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Cannescope

26 juin 2012

Projet à Cannes - Trystan

Et voilà qui conclu mon propre projet à Cannes: l'élaboration d'un blog regroupant tous les éléments en lien avec le voyage. Résumés de nos journées, énumération des films vus, articles, photos, reportages, tableaux... ce blog est devenu plus que ce qu'il devait être au départ, et pour le mieux.

En regardant ce blog, on remarque le travail d'un groupe de onze étudiants passionnés et motivés. On ressent, entre ces lignes et ces images, des émotions et des souvenirs. On comprend que le voyage n'était pas qu'un voyage, mais bien une expérience unique et inoubliable. Spéciale et incroyable. Hors du commun et hors de notre conception.

Je suis heureux d'avoir été le «scrapbookeur» de service, en recollant sur cette page les visions de tous les participants du voyage. Ainsi, nous avons maintenant notre propre album virtuel. Nous avons de quoi se souvenir, de quoi rappeller aux autres, de quoi nous inspirer. Nous ne nous ventons pas d'avoir fait un parfait travail, d'avoir décontaminé nos textes de la moindre bavure ou d'avoir créé des choses sans apparent défaut. Mais nous ne nous gênerons pas de souligner que nous avons mis de notre personne dans tout ce que nous avons produit/fait/écrit/filmé/photographié. Car nous sommes de futurs artistes, journalistes, réalisateurs, acteurs, etc. Ou du moins, c'est ce vers quoi nous comptons nous diriger.

Cannes aura été un merveilleux moment. Ensemble.

En espérant que la lecture de ce blog soit aussi agréable pour vous qu'il nous a été agréable de trouver de quoi le remplir.

trystan

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26 juin 2012

Projet à Cannes - Marie et Amanda

Nous avons comme projet de comparer une journaliste anglophone (Elaine ''Lainey'' Lui) et un journaliste francophone (Herby Moreau) dans leur manière d'approcher des personnalités connues de différentes cultures. Ces deux journalistes passionnés par leur métiers en avaient beaucoup à dire.

On voulait comparer leur manière de travailler, donc nous leur avons posé des questions similaires pour voir si leurs réponse allait se ressembler. Nous leur avons également demandé comment ils faisaient leurs recherches, et où ils trouvaient leurs sources. Étant donné que Lainey Lui travaille davantage avec une équipe et une entreprise de presse, et qu'Herby Moreau est seul à chercher ses informations avec une plus petite équipe, leurs réponses ont été évidemment différentes. 

- ENTREVUE AVEC HERBY MOREAU -

amanda

marie

19 juin 2012

Projet à Cannes - Lauriane et Selim

Selim et moi, avec un autre collègue qui ne venait pas à Cannes, travaillons présentement à la réalisation d’un documentaire intitulé Jeux d’enfants, qui porte sur les enfants acteurs. Dans le cadre de ce travail, nous avons rencontré plusieurs intervenants du milieu (acteurs, directrice de casting, coach de jeu devant caméra, etc.). Ce documentaire est centré sur François Gervais, 11 ans, un jeune comédien qui commence déjà à avoir des rôles récurrents notamment dans la télésérie Destinées, à TVA. 

À Cannes, nous avons eu la chance de rencontrer Xavier Dolan à la tente de la SODEC. Ce jeune acteur et réalisateur qui connait un énorme succès est dans le milieu depuis très longtemps. Fils du comédien Manuel Tadros, Xavier fréquente les plateaux de tournage depuis qu’il a l’âge de 4 ans. Nous lui avons donc demandé l’impact que cela avait sur sa vie quand il était enfant ainsi que les répercussions que cela a eu sur sa vie présente. Bref, ce fut une courte entrevue très pertinente qui nous apporte un point de vue nouveau: celui de l’enfant maintenant grand.

- XAVIER DOLAN SUR LES ENFANTS ACTEURS -

lauriane

selim

19 juin 2012

Projet à Cannes - Marc

Lors de notre première journée à Cannes, j’ai eu le privilège de rencontrer Chloé Robichaud et Fanny-Laure Malo, respectivement réalisatrice et productrice du court métrage Chef de meute, sélectionné pour la compétition officielle des courts métrages. J’ai pu poser quelques questions à ce duo passionné.

La première portion de l’entrevue a été consacrée à la productrice, Fanny-Laure Malo, puisque celle-ci avait un engagement dans quelques minutes. Celle-ci a pu nous éclairer sur le métier de productrice. Il a également été question de sa relation de travail avec Chloé et du plaisir qu’elle a eu à produire Chef de meute avec cette dernière.

Les questions posées à Chloé concernaient tout d’abord son expérience en compétition officielle à Cannes. Nous avons parlé de son court métrage, de son style de cinéaste et du processus qu’elle a emprunté afin d'arriver à un tel résultat. Comme Chloé aime souligner la présence des personnages féminins forts dans ses films, j'ai demandé son opinion sur le fait que les critiques affirment que le Festival de Cannes a un caractère sexiste.

Finalement, puisque tous les autres membres du groupe étaient en cinéma et que certains désiraient poursuivre dans le milieu, j’ai dédié le dernier bloc de l’entretien aux «questions du public».

- ENTREVUE AVEC CHLOÉ ROBICHAUD ET FANNY-LAURE MALO -

marc

18 juin 2012

Projet à Cannes - Marilee, Sandrine et Justine

Dans le cadre de notre projet d’intégration Carrefour et de notre voyage au Festival de Cannes, nous avons tenu une entrevue Marie-Ève Juste et Gabrielle Tougas-Fréchette, respectivement réalisatrice et productrice du film Avec Jeff, à moto, film présenté au Festival de Cannes dans la catégorie de la Quinzaine des réalisateurs. 

Carrefour, une fiction sur les problèmes de communications entre les différentes générations, relate l’histoire de trois personnes se retrouvant embarrés  pour une raison inconnue dans un tunnel durant plusieurs heures. Parmi ceux-ci, on retrouve Paul, un agent d’artiste travaillant pour de jeunes acteurs. Nous avons donc trouvé intéressant d’interviewer Marie-Ève et Gabrielle sur la manière dont elles choisissaient leurs acteurs et établissaient des contactes avec les nombreuses personnalités du monde du Cinéma. 

Nous en avons, bien entendu, aussi profité pour poser des questions sur leur film en compétition, le duo qu’elles formaient, leur manière de travailler et leur expérience de Cannes. Nos recherches de pré-entrevues nous ont aussi donné grandement envie de poser quelques questions sur la double carrière de Marie-Ève !

Un gros merci à Marie-Ève Juste et Gabrielle Tougas-Fréchette pour nous avoir accordée une entrevue !

- ENTREVUE AVEC MARIE-ÈVE JUSTE ET GABRIELLE TOUGAS-FRÉCHETTE -

 

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justine

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18 juin 2012

Projet à Cannes - Guillaume

Mon projet personnel relié à Cannes était de faire un tableau où chacun de mes camarades noteraient les films qu’ils ont vus. Ainsi, notre expérience cinématographique pourrait être combiné en un seul et unique document.

Les colonnes représentent chacun des membres du groupe avec les notes des films qu’ils ont vu (à l’extrême se trouve la moyenne par film) et les rangées représentent les films avec leurs catégories de compétition. Voici la méthode de classement : 0 étoile (le bonhomme endormi) veut dire que le film est mauvais, 1/2 étoile veut dire que le film est relativement mauvais, 1 étoile veut dire que le film est moyen, 1 1/2 étoile veut dire que le film est moyennement bon, 2 étoiles veut dire que le film est bon, 2 1/2 étoiles veut dire que le film est presque excellent, 3 étoiles veut dire que le film est excellent, 3 1/2 étoiles veut dire que le film est wow !, 4 étoiles (la palme d’or) veut dire que le film est un coup de coeur et un tiret si le film a été vu, mais n’a pas voulu être noté par ce dernier. À la droite du tableau principal, on retrouve 12 petits tableaux pour chacun des participants du voyage combinant le nombre de films vus ainsi que les notes attribuées des films qu’il a vus. Au bas de la page à droite, il y a trois tableaux supplémentaires, un top 10 des films les mieux notés toutes catégories confondus, un top 10 des films les moins bien notés toutes catégories confondus et un classement des films ayant reçu le plus de palmes d’or par les membres du groupe toutes catégories confondues.

POUR VOIR LE DOCUMENT, CLIQUEZ ICI:

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guillaume

18 juin 2012

Projet à Cannes - Justin

Jean-François Sauvé est un étudiant qui étudie à l'UQAM, il en est à sa première dans le programme de télévision. Il nous raconte son expérience  au festival de Cannes et de ses plans en tant que futur réalisateur. 

Le but de l’entrevue est de montrer aux jeunes que malgré qu’on ne soit pas accepté dans le programme voulu à l’université, il faut toujours persévérer dans ce qu’on aime et de toujours travailler fort pour atteindre nos buts.

Jean-François démontre une très belle persévérance qui peut servir d'exemple aux les jeunes qui veulent se diriger en cinéma.

Pour plus d’infos sur les productions de Jean-François, vous pouvez visiter le site suivant: http://aucoton.tumblr.com/ 

- ENTREVUE AVEC UN PERSÉVÉRANT DU CINÉMA - 

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18 juin 2012

L'inconfort - Jacques

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Certains des films que nous avons vus ensemble ont été des «expériences cinématographiques» bouleversantes, voire choquantes, voire très agréables, voire tout ça en même temps…

Vous n’avez pas craint l’inconfort dans ces salles si confortables. Vous êtes sortis transformés de la grande salle Lumière et de la petite salle Bunuel après la fin du générique d’une oeuvre marquante d'un maître incontesté (Amour, Mikael Haneke, Vous n’avez a encore rien vu, Alain Resnais) et d’une autre qui présente des qualités artistiques exceptionnelles et fait preuve d’innovation (Holly motors, Leos Carax).

Ces films et ces auteurs ont leur place dans un grand festival comme celui de Cannes qui offre un large éventail des possibilités du cinéma. Le cinéma de David Cronenberg est plutôt psychologique. De film en film il parle de mutations physiques, d'expériences sensorielles inédites.

L’oeuvre de Jacques Audiard se situe souvent à mi-chemin entre le thriller et le drame de moeurs. Par le biais de fables poétiques, Abbas Kiarostami s’interroge sur la nature du cinéma – on appelle ça un cinéma réflexif. Ses films sont d’une apparente simplicité mais sont en fait très riches de sens.

Ken Loach, lui, pratique un cinéma politique, militant, engagé. Un cinéma réaliste à hauteur d’homme qui compense souvent la gravité des situations par l’humour.

Le film est une oeuvre d’art. Il ne doit pas nécessairement se soumettre aux règles de la vraisemblance et aux dictats du cinéma hollywoodien. Le cinéma hollywoodien est davantage un produit culturel fabriqué à la chaîne, mis en marché par un marketing agressif pour le bonheur des actionnaires. Ce type de cinéma laisse rarement le spectateur dans l’inconfort.

J’enseigne principalement pour faire vivre à d’autres la joie de mes propres découvertes. L’enseignement a pris tout son sens dans le contexte privilégié de ce voyage, et spécialement en votre très stimulante compagnie.

Merci.

jacques

18 juin 2012

Mon expérience à Cannes - Trystan

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J’aurais pu manquer ça.

C’est ce que je ne cesse de me répéter depuis le début de ce voyage fantastique qu’à été celui du Festival de Cannes. J’aurais pu manquer ça.

J’aurais pu manquer tous ces merveilleux films. Michael Haneke et son émouvant et déchirant Amour. Thomas Vinterberg et son choquant Jagten. Alain Renais et son hors du commun Vous n’avez encore rien vu. Cette jolie ribambelle de réalisateurs et leur 7 dias en la Habana. Patrice Leconte et sa merveilleuse animation Le magasin des suicides. David Lambert et son triste Hors les murs. Ces courts métrages poignants, comme The Chair, Yardbird et Chef de Meute. Ou encore ce coup de cœur incroyable que j’ai eu pour Laurence Anyways, le nouveau chef d’œuvre d’analyse relationnelle de Xavier Dolan. Mais aussi cet ennuyant Antiviral, ce cliché Después de Lucia, ce long À perdre la raison, cet endormant La Playa DC… qui s’inscrivent eux aussi dans cet immense arbre en croissance qu’est le cinéma.

J’aurais pu manquer toute cette agitation excitante, ce va-et-vient des médias et de leurs proies. Toute cette magie aux odeurs de sueurs froides et de paninis avalés à la va-vite. Tous ces gens heureux  de porter une passe VIP pour les coulisses du cinéma, ou agitant avec vigueur leur billet durement acquit leur permettant le voir le dernier film de la compétition officielle en salle. Toutes ces autres personnes, touristes ou retardataires de l’inscription, qui nous regardent avec envie de l’autre côté de la barrière. Ces vendeurs de paninis gueulant nos noms avec colère pour que l’on viennent chercher nos sandwiches, ces gardes grognons qui nous demandent entre deux murmures de montrer notre carte, ces serveurs de restaurant riant de mon inexistant accent québécois, ces serveuses immigrantes qui ne comprennent pas le français. Ces longues files d’attente, ou nous voyons à peine passer les heures tellement nous sommes heureux d’être là. Ce stress énergisant et constant, de la part des visiteurs, des partenaires, des producteurs, des équipes de tournages, des présentateurs. Cette vie, cette chaleur qui passe de personne en personne, et ce malgré la pluie qui ne veut pas s’arrêter de tomber sur nos têtes. 

J’aurais pu manquer ces artistes, ces inspirations constantes que sont les réalisateurs, les acteurs, les compositeurs sonores, les scénaristes… Est-ce que j’aurais pu parler à Xavier Dolan, comme si de rien n’était, en me faisant interviewer avec lui par Herby Moreau en même temps ? Est-ce que j’aurais pu rencontrer cette merveilleuse réalisatrice qu’est Chloé Robichaud ? Est-ce que j’aurais pu me faire prendre en photo avec Mélissa Désormeaux, juste avant de sauter dans l’avion ? Est-ce que j’aurais pu être de l’autre côté de l’appareil photo cette fois, en prenant en photo une amie avec Suzanne Clément, ou en essayer d’immortaliser la sortie de conférence de Ben Stiler ? Ou est-ce que j'aurais pu me retourner tout bêtement sur mon siège de cinéma pour me retrouver face à Nanni Moretti?

Mais surtout, j’aurais pu manquer ce premier voyage scolaire de ma vie, accompagné d’onze personnes tout à fait géniales, toutes amoureuses du cinéma comme je le suis.

Eh bien, heureusement, je n’ai rien manqué de tout ça. J’ai vécu tout ça. C’est inscrit sur la pellicule des photos, dans la carte mémoire des caméras, sur une page de magazine, dans les pages de ce blog… et dans ma tête, mes yeux, mon cœur.

Quand je pense qu’il aurait simplement fallu qu’un membre du voyage ne se désiste finalement pas à la dernière minute pour que je ne puisse pas vivre tout ça. Pour que je manque tout ça.

Je ne l’ai pas manqué, et ça va me manquer.

trystan

18 juin 2012

Mon expérience à Cannes - Marilee

 

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Jour 1 : Premier choc avec la France !

La France c’est vraiment magnifique ! Quelques petites montagnes bien touffues d'arbres et de jolies petites maisonnettes. L’architecture fait très vacances. On sent une ambiance de calme et de joie paisible. J’ai l’impression de me promener dans un univers de film !

Après être allés chercher nos passes, nous nous sommes promenés sur le site du festival. Les bâtiments du festival sont très impressionnants ! Ils font très grandioses et glamours avec les affiches, les spots de lumière, les limousines privées, les agents de sécurité et les nombreux journalistes/photographes. Le site est situé au bord d’une plage alors nous avons une très belle vue sur la mer et ses beaux bateaux (de riche).  Au delà la Croisette, de grands immeubles-hôtels (avec des terrasses-restaurants au rez-de-chaussée) remontent les rues en s’étendant jusqu’aux petites montagnes qui font figure d’arrière-plan. Le tout fait très pittoresque et chaleureux.

Jour 2 : La montée des Marches !

J’ai la chance (grâce à Marc et au propriétaire de la SODEC) d’obtenir, avec Justin, la paire de billets pour le tapis rouge de Dupa Dealuri, film qui m’avait le plus accroché dans le livret officiel du festival. Comme la présentation était à 15 heures le jour même, Justin et moi n’avons pas eu le temps de retourner nous changer à l’hôtel. Heureusement, seul un «habit correct» était demandé pour cet événement. 

Le tapis rouge, c’est une expérience inoubliable ! Tout au long du périmètre du Tapis, il y a une grosse rangée de journalistes et de photographes et derrière cette rangée, de l’autre côté de la rue, une foule de spectateurs montés sur des escabeaux et des chaises. Nous sommes (les détenteurs de billets) les premiers à faire la monté des marches. On se sent vraiment solennel à monter ainsi les marches avec toute l’artillerie et l’ambiance festive/glamour. On a littéralement le sentiment de flotter dans une bulle de magie ! Une fois bien installés dans le Grand Théâtre Lumière (immense avec ses milliers de sièges et ses cubes de projecteurs montant jusqu’au plafond), on assiste en direct à l’arrivée de toute l’équipe en limousine grâce à une caméra reliée à un projecteur du GTL et suivant la monté de l’équipe. C’est toute une sensation que de voir ensuite l’équipe bien en chair et en os pénétrer dans la salle sous le tonnerre d’applaudissement. C’est fou ! On se sent vraiment plus proche d’eux et ils nous apparaissent soudain beaucoup plus humains et RÉELS !

Jour 3 : Le décalage horaire

Le réveil est particulièrement difficile ce matin ! Après notre décalage horaire (36 heures sans dormir !), nous avons de la difficulté à rattraper notre manque de sommeil avec nos petites nuits de 4-5 heures. Le soir, nous nous couchons très tard car les derniers films commencent généralement vers 22 heures. Après avoir pris notre douche et être rentrés en taxi, nous nous mettons au lit (sans parler ni manger bien entendu) pour se réveiller à 7 heures le lendemain et prendre la navette de 8 heures afin d’assister à la première projection de la journée !

Jour 4 : La drogue du Cinéma 

Étonnamment, rentrer à l’hôtel avec un seul film dans le corps m’a énormément attristée. Avant mon départ, je voyais le projet de Cannes 2012 autant comme une chance de visiter la France que de voir des films et rencontrer des personnalités. Or, je me suis vite rendu compte que le Festival de Cannes, c’est bien plus que cela.

Pour moi, Cannes c’est la chance de m’ouvrir au cinéma étranger. C’est la chance de découvrir d’autres langues, d’autres cultures et d’autres manières de penser, réunie sous une seule et même bannière : le cinéma.

Cannes, c’est la chance de partager sa passion du cinéma en rencontrant, discutant et échangeant avec des personnes de toutes les nationalités et de tous les âges.

Vivre le festival de Cannes c’est sortir de nos vies durant deux semaines pour entrer dans une bulle qui semble flotter entre le rêve et le reste du monde.  C’est respirer, rire, pleurer, rager et vivre comme les personnages des univers qui nous enveloppent à chaque film que nous avons la chance de voir.

Entendre le générique du festival à chaque début de film et être assis avec l’équipe même du film, c’est sentir une énergie et un engouement incomparable de cinéphile. 

Jour 5 : Un bon rythme de film 

Au bout du compte, les plus tenaces d’entre nous ont vu un total de 4 films en une journée ! Sans doute le maximum possible pour tous les festivaliers portant notre badge de Cinéphile. En effet, en raison des horaires, de la grandeur des salles et de la quantité de monde voulant assister aux projections, nous devons calculer une moyenne de 2 heures d’attente en file pour chaque film si nous voulons être sûr de rentrer et d’avoir des places moyennement correctes. Les vendeurs de films, les journalistes et les membres d’équipes de films ont, bien entendu, la priorité de passage : ils sont les premiers à entrer et n’ont donc pas le soucis de la file d’attente avec leur badge de journalistes… les chanceux !

Jour 6 : La plage de Cannes.

En attendant la fin du tapis rouge des gars, Lauriane, Sandrine et moi avons décidé de profiter du beau temps en allant sur la plage en face de la SODEC. Ce ne fut pas long avant que mes pieds ne se retrouvent dans l’eau, question de rafraîchissement! Mon premier contact avec l’eau de la mer méditerranée : c'était très salé et j’ai tout recraché. Il paraît que la scène était assez drôle à voir ! J’aurais heureusement la chance d’en profiter plus amplement lors de notre sortie à la plage la huitième journée.

Pour l’événement, nous avons décidé de nous rendre à une plage située entre notre hôtel et le site du festival, là où l’eau et le sable sont moins occupés par les bateaux et les festivaliers. L’eau était très froide au début mais on s’y est vite habitué. Nager dans la mer a été merveilleusement bon, avec les grosses vagues et le sable doux tout au fond de l’eau. J’en ai profité pour jouer au ballon et me battre un peu dans l’eau avec Trystan. Je me suis ensuite amusée à prendre des photos du groupe qui rigolait sur la rive avant d’aller me promener un peu sur le sable chaud, toujours en compagnie de Trystan, question de se sécher un peu. En bref, notre après-midi à la plage de Cannes fut un bon moment de détente pour nos cerveaux alourdis par le tourbillon du festival. 

Jour 7 : Les liens d’amitiés

Vivre Cannes à 19 ans, c’est vivre une expérience inoubliable que peu de gens auront la chance de faire dans leur vie. Ce qui est encore plus merveilleux, c’est de vivre Cannes à 19 ans avec une gang génialistikimincroyablextragéniorrifiquemensuperintollérablemenformidables!

Être accompagnée d’une gang où tout le monde s’arrange pour garder un esprit de groupe avec tout le monde, cela n’a pas de prix. Pas de petites cliques, pas de rejets ! Que des lignes d’attentes et des soupers à se faire beaucoup de fun et de discussions enflammées. 

Cannes 2012, c’est aussi 11 étudiants motivés, tout droit venus de Montréal avec l’intention de rire, de discuter, d'échanger, d'apprendre, de partager et d'enregistrer des photos dans leur cœur. À toute la gang de Yes We Cannes 2012, merci d’avoir rendu ce festival aussi merveilleux !  Vous êtes un groupe formidable et je n’aurais pas pu espérer de meilleurs compagnons que vous ! On se rejoint à la SODEC dans 35 ans !

Jour 8 : La nourriture de France

Pour notre tant attendu souper chic, costards, talons hauts et robes sont au menu… même pour moi ! Pour l’événement, nous choisissons un restaurant situé sur la Croisette, pas trop cher mais tout de même une coche au dessus de l’habitude. Comme plat principal, je choisi le carpaccio de Bœuf.

Le carpaccio de bœuf sera sans aucun doute le repas le plus étrange que j’aurai mangé en France. Il s’agit d’une assiette de bœuf cru (coupé à la manière des viandes pour fondue chinoise) servie avec de la salade, un peu de fromage râpé et de l’huile. Ce n’était pas mauvais mais disons que ça rempli rapidement l’estomac !

Un voyage à Cannes, c’est apprendre à vivre et à manger à la manière des Français durant deux semaines. En conclusion : beaucoup de Paninis au menu! Des Paninis, il y en a à toutes les sauces, même aux Hot-Dog ! En effet, tout semble se prêter aux Paninis en France : les galettes de steak, les saucisses à hot-dog, le thon, le poulet et même le mélange Banane-Nutella ! Heureusement que les Paninis sont bons car il n’y a que ça sur les stands du festival. 

Autre fait marquant pour la nourriture française : le Nutella semble être un dessert aussi populaire que les crêpes et le chocolat ! Même chose pour les œufs qu’on retrouve dans les plats les plus inusités : les croque-monsieurs, les pâtes carbonara et même les hamburgers ! J’accorde toutefois mon coup de cœur aux délicieuses viennoiseries qu’on peut retrouver à faible coût dans presque tous les stands de nourriture.

Jour 9 : Des rencontres exceptionnelles !

Après les courts métrages, nous nous sommes rendus à la Cérémonie de Clôture de la compétition Un certain regard.  En sortant de celle-ci, on a croisé Xavier Dolan et Suzanne Clément, sans doute émus et surpris, qui répondaient aux questions des journalistes. Les deux pleuraient d’émotions ! C’était très émouvant à voir.

Durant tout le festival, nous avons eu la chance de croiser bon nombre de personnalités, dont les québécois Xavier Dolan et Mélissa Desormaux-Poulin. Contrairement à ce que plusieurs peuvent penser, toutes les personnes que nous avons approchées se sont montrées très gentilles et ouvertes à nous, prenant le temps de nous laisser prendre des photos, poser des questions et parfois même engager des bonnes discussions !

Lors des réunions et des fêtes, les plus courageux d’entres nous réussissaient sans trop de mal à se mêler aux conversations, suivis de près par les autres membres du groupe. Nous étions souvent présentés comme la «gang d’étudiants de Montréal» et les gens se montraient en général intéressés à discuter avec nous. C’est ainsi que certains d’entre nous ont pu discuter avec, entre autre, Matila Malliarakis, acteur principal du film Hors les Murs.

Aussi, il n’était pas rare de réussir à approcher les membres d’une équipe après la projection de leur film. Ceux-ci restaient en effet quelques temps à la sortie des théâtres afin de répondre aux nombreux journalistes et photographes. Certains d’entre nous ont eu la chance d’être photographiés avec quelques artistes: les deux Cronenberg, Thierry Frémaux et Suzanne Clément.

En plus, avant de partir, nous avions le mandat d’organiser au moins une entrevue avec une personnalité présente à Cannes. Ces rencontres s’avérèrent sans nul doute dans les plus enrichissantes du voyage. Les personnes interviewées étaient très sympathiques avec nous, prenant bien le temps de nous connaître un peu et se consacrant entièrement à nous, tout le temps que durait nos entrevues. Leurs réponses, réfléchies et sincères, nous ont permis d’en apprendre un peu plus sur leur film présent à Cannes, leurs inspirations, leur carrière et leur expérience de Cannes.

Jour 10 : La remise des prix.

Comme nous avions manqué Moonrise Kingdom, nous avons attendu une heure avant de pouvoir se mettre en fil pour la retransmission en direct de la Cérémonie de Clôture à la salle Debussy. Le fait de savoir que la cérémonie se passait dans la salle juste à côté de la nôtre et d’avoir vu une bonne partie des films (et même rencontré certaines des équipes) ajoutait de l’intensité à l’événement. C’était comme regarder un match de hockey en direct à l’extérieur du stade sur un écran géant.

J’ai levé un poing en l’air en lançant un crie de joie lorsque Cristina Flutur et Cosmina Stratan ont gagné leur prix. Inutile de dire que j’étais très contente ! Elles le méritaient vraiment et j’étais totalement en accord avec l’éloge du jury à leur égard. L’idée de remettre le prix aux deux plutôt qu’à une seule était une excellente décision. Le prix n’aurait pu être remis à une seule d’entre elle tant leur duo était poignant, touchant et puissant.

J’ai été très contente que le scénario de Dupa Dealuri ait gagné un prix, quoi que je lui aurait plutôt donné le prix du Jury, échangeant ainsi de place avec The Angels’ Share à qui j’aurais donné le prix du scénario. Finalement, je suis totalement en accord pour le prix d’interprétation masculine. Selon les films que j’ai vu, Mads Mikkelsen était de loin l’acteur ayant livré la meilleure des performances.

Concernant la compétition de Un certain regard, nous avons tous été très déçus que Xavier Dolan ne gagne rien. Personnellement, je suis très heureuse que Después de Lucia ait remporté le grand prix car il s’agissait de mon coup de cœur dans cette catégorie et je trouve que le film méritait vraiment son prix ! Sinon, pour le double prix féminin, je suis d’accord pour celui remis à Suzanne Clément. Toutefois, concernant Emilie Dequenne, je demeure sceptique. Il ne fait aucun doute qu’elle ait fait preuve d’un énorme talent pour son rôle de Murielle. Cependant, je suis sûr qu’un rôle plus grand aurait permis à Emile Dequenne de faire preuve d’encore plus de talent. C’est pourquoi je ne lui aurais pas remis de prix pour ce rôle…

Mon tableau des critiques 

Compétition

 De rouille et d’os

Un concept déjà vu dans le passé mais abordé différente. Le fait de montrer plusieurs facettes de la vie des deux personnages principaux évite les clichés habituels de ce genre de film pour nous amener dans un univers beaucoup plus vrai et humain. Les petites victoires des personnages, bien mêlées à leur petites défaites, forment, avec la relation heureusement imparfaite de Stéphanie et Ali, tout le charme de ce film qui parvient réellement à venir chercher notre corde sensible. 

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 Lawless

Film typique d’un blockbuster américain, on se demande vraiment ce qu’il peut faire à Cannes et surtout, dans la compétition officielle. Toutefois, son genre ne l’empêche nullement d’être un bon film, heureusement pas trop près des clichés américains habituels. Très divertissant, agréable et doux à regarder, il nous donne un congé bien apprécié des films lourds et dramatiques du festival. Le caractère des trois frères increvable ajoute au film une touche d’humour réaliste et discrète intéressante. 

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  Dupa Dealuri

Mon coup de Coeur du festival ! Une descente aux enfers longue et difficile à l’image de ces hivers interminables pour Alina mais un duo principal plus que poignardant pour les actrices Cristina Flutur (Alina) et Cosmina Stratan (Voichita). Une fin prévisible largement compensée par le tableau d’une pratique religieuse extrémiste nous laissant un goût amer et exaspérant dans la bouche et le récit accablant d’un amour maudit. Au final, nous restons touchés par la beauté conceptuelle, émotionnelle et visuelle du film, sans toutefois vraiment savoir qui est coupable du drame entourant les deux amies d’enfance, Alina et Voichita.

  Palme

  Jagten

Un des meilleurs films que j’ai vu à Cannes. Film dramatique très complet et parfois assez dur émotionnellement, sans être lourd à regarder pour autant. Un jeu d’acteur excellent, une présentation méticuleuse, des couleurs très bien adaptées à l’atmosphère du film, des plans et des coupes impeccables ainsi qu’un développement du récit et des personnages très réaliste et touchant. Sincèrement, je recommande ce film à tous ! 

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  Vous n’avez encore rien vu

Film conceptuellement excellent ! À l’image d’une pièce de théâtre filmée, le résultat est malheureusement assez moyen par contre. Le jeu d’acteur n’est pas époustouflant et les décors, bien qu’ingénieux et pas désagréables à regarder, demeurent insuffisants pour un film. Les amateurs de pièces classiques à la Orphée et Eurydice apprécieront sans doute l’adaptation de la pièce. Pour les autres, les dialogues demeureront très beaux par leur sens et la manière dont ils sont écrits. La différence d’âge entre les trois troupes de théâtre est intéressante mais sans plus. 

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  Da-reun Na-ra-e-suh

Concept de film assez intéressant mais qui aurait, toutefois, pu être mieux exploité. Bien que le récit du personnage principal n’ait rien de particulier, les personnages et le jeu d’acteur mignon ajoutent au film une belle touche d’humour et de douceur. En résumé, il s’agit d’un film très normal, divertissant mais sans plus.

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  The Angel’s Share

Film plutôt léger mais excessivement mignon ! Les personnages sont très attachants et leur manière d’agir ajoute une note humoristique très agréable durant tout le récit. C’est l’un des films ayant le plus fait rire l’audience. La direction artistique est bien réussie et l’approche scénaristique est juste assez bien dosée entre l’humour, le sérieux et le touchant. Je recommande ce film à tous ceux qui veulent passer du bon temps et se détendre. 

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  On the Road

Les images du paysages américain sont stupéfiantes et l’énergie des personnages incroyablement bien sentie tout au long du récit. Malheureusement, beaucoup trop de scènes de nudité gratuite. On en vient même à se demander si le film n’est pas une excuse pour montrer Kristen Stewart et Garret Hedlund à poil. 

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  Cosmopolis

Film esthétiquement très bien travaillé mais avec une histoire qui se veut révoltante alors qu’elle ne l’est pas du tout. Les différents personnages, bien qu'à l'origine animés d'un caractère vif, nous apparaissent en majorité tous très platoniques. Les quelques touches d’humour glissées à gauche et à droite par le personnage principal sont amusantes mais ne parviennent pas à compenser la lourdeur exagérée, voir presque inutile, du récit. 

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  MUD

Des personnages charmants et attachants, de belles histoires d’amour et d’amitié sans frontière ainsi que des plans riches en beaux paysages. Bref, la recette magique pour créer un film mignon et divertissant mais en rien révolutionnaire.

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Un certain Regard

  Laurence Anyways

Un des meilleurs films que j’ai vu au festival. Un travail des personnages (et de leur évolution) ainsi qu’un jeu d’acteur totalement remarquable ! Une psychologie des personnages, une esthétisme et un visuel impeccables et méticuleux. Un film lourd qui ne souffre nullement de ses 2h30 et qui demeure chargé d’émotions tout au long du récit. Un beau travail d’envergure largement accompli ! 

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  Antiviral

Un concept bien pensé sur le fanatisme des fans qui réussit à nous intriguer, dégouter, surprendre et peut-être un peu à nous fasciner. Les plans sont très beaux esthétiquement de par leur cadrage, leur désaturation et leur contraste de couleurs. Ils sont, en prime, accompagnés de beaucoup de sang et de chaire humaine en morceaux. Malheureusement, les images et le récit trop plats calment rapidement notre engouement pour le film de Brandon Cronenberg. Au bout du compte, on ignore si on a vraiment aimé le film ou si on a juste été frappé par son approche très crue. 

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  Después de Lucia

Un des meilleurs films que j’ai vu au festival. Une approche impeccable, tant sur le plan scénaristique que visuel. L’utilisation unique des plans fixes rend chacune des scènes très belle à voir et surtout, réaliste. Avec Despué de Lucia, on ne rentre pas dans un univers cinématographique cruellement réel, c’est carrément la réalité qui se présente à nous, cruelle comme elle est, sans artifices ni cinématographie apparentes. Pas de grosses scènes d’intimidation intense qui s’éternisent, pas de «bla bla bla» ni de crises de larmes. Seulement la méchanceté des jeunes montrée à l’écran comme si nous n’étions rien de plus que des fantômes regardant la scène sans rien pouvoir faire. Certaines scènes sont très dures émotionnellement alors, cœurs trop sensibles, abstenez vous !

  Palme

  À Perdre la Raison

Mon navet du festival. Alors que le premier tiers du film est construit en épisodes trop courts et trop elliptiques pour nous laisser le temps d’entrer dans la vie des personnages, le deux-tiers restant du film s’allonge et s’éternise pour nous montrer à saut de mouton l’évolution émotionnelle des trois personnages principaux. Évolution certes bien pensée mais peu convaincante dans sa présentation, rendant la fin difficile à avaler. Les acteurs sont bons mais les personnages boiteux du scénario ne leur permettent malheureusement pas d’aller au bout de leur potentiel. 

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  La Playa DC

Le désir de dépeindre la dure réalité de la vie dans la Playa est bien senti. Malheureusement, les personnages sont loin d’être particulièrement profonds et touchants, ce qui rend le récit un peu trop platonique. En bref, un film qui n’apporte rien de nouveau dans l’histoire du cinéma.

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  7 dias en la Habana

Un concept très intéressant qui est bien tenu tout au long du film. De petites histoires simples mais très efficaces et qui en disent long ! La présentation de chacune des sept parties, bien que complètement différentes les unes des autres, est travaillée de manière remarquable, parfois du point de vue esthétique, parfois du point de vue émotionnel. On a le temps de bien explorer plusieurs gammes d’émotions et d’ambiances, ce qui donne, au final, une expérience très agréable à regarder et à vivre. 

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La semaine de la Critique

  Hors les Murs

Plutôt bon film.  Les acteurs étaient très bons dans leurs rôles. On sent bien le travail sur la psychologie de la dépendance affective (frôlant le BDSM ) du personnage principal. Toutefois, un impression de manque ou d’incomplet demeure. On a le sentiment que l’intrigue et l’évolution psychologique du personnage auraient pu être présentées de manière moins saccadée, plus propre et méticuleuse. 

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Court Métrage

  Cockaigne

Récit intéressant mais présentation et visuel un peu trop boiteux. 

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  The Chair

Concept et présentation intéressant mais récit général trop platonique. 

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  Night Shift

Récit touchant mais présentation insuffisamment méticuleuse. 

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  Yardbird

Intégration remarquable d’une touche de magie à un univers cruellement réel. 

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  Chef de meute

Approche impeccable et très ingénieuse d’une histoire simple mais très prenante.

  Palme

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18 juin 2012

Mon expérience à Cannes - Guillaume

 

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J’entrevoyais le voyage à Cannes comme une première immersion dans le monde cinématographique. Le Festival de Cannes est le premier festival de cinéma auquel je participerais au complet. Ayant mon premier court métrage fini en mars dernier, j’ai cru bon amener quelques copies, on ne sait jamais sur qui on pourrait tomber à Cannes !

Pour la première journée, on s’est rendu à la tente de la SODEC. J’ai parlé avec quelques personnes du milieu (dont j’ai malheureusement oublié les noms !). J’ai filmé l’entrevue de Marc avec la réalisatrice Chloé Robichaud et sa productrice. Pendant que la plupart de mes camarades se reposaient sur la terrasse de la tente, moi et Marc sommes allés visiter le marché du film à l’intérieur du palais des Congrès de Cannes. À l’intérieur, on a réussi à avoir des billets pour une représentation du film Dracula 3D. Ensuite, nous sommes allés faire la file pour la représentation du film Once Upon a Time in America de Sergio Leone (avec l’équipe du film présente) et nous avons rencontré un couple de réalisateurs canadiens. On a socialisé et ils nous ont amené à une conférence ayant comme thème comment vendre son court métrage. La conférence était intéressante, mais je ne peux pas dire que j’ai appris de nouvelles choses. Je me suis dirigé vers la représentation du film. On a vu comme célébrités Robert de Niro et Ennio Morricone. Dû au peu d’heures de sommeil que j’avais dans le corps, j’ai dormi pendant presque tout le premier acte. Nous avons quitté à l’entracte. Nous avons aussi croisé Herby Moreau et il nous a twitter !

La deuxième journée commence avec le visionnement du film des réalisateurs que l’on a rencontré la veille. Le film portait sur le vaudou haïtien. Le résultat était psychédélique et nous faisait passer par plusieurs gammes d’émotions, j’ai bien apprécié le film. Ensuite, nous nous sommes rendus à un cocktail à la SODEC, j’ai pu rencontrer Xavier Dolan et encore une fois Herby Moreau. Plus tard dans la journée, on a rencontré Christian Verbert, directeur général du commissariat européen de la SODEC, nous a donné plusieurs paires de billets pour des premières de film en compétition. J’ai reçu un billet pour la projection de Dracula 3D, mais je suis allé voir Antiviral de Brandon Cronenberg. J’ai bien aimé le film, mais j’aurais préféré que la présence du blanc pur soit encore plus accentuée. Pour Dracula 3D de Dario Argento, qui était dans le Grand Théâtre Lumière, le film m’a diverti et m’a fait beaucoup rire, mais pas pour les bonnes raisons. Quand Dracula ne se transforme pas en chauve-souris, mais en plusieurs petits insectes, en hibou et en mante religieuse, on se pose des questions. Était-ce fait exprès ? Seul Dieu le sait !

La troisième journée j’ai récupéré mes heures de sommeil perdues. Je suis allé rejoindre mes amis pour la représentation du film Hors les murs de David Lambert. J’ai été surpris par la qualité et l’originalité du film, puisque c’est un sujet tabou qui, selon moi, a été bien traité. Nous sommes allées ensuite à la fête organisée par l’équipe du film Hors les murs, grâce aux invitations du producteur québécois du film, David Morin.

La quatrième journée est aussi une petite journée de congé, mais nous n’avons pas pu résister à aller voir un film en soirée. Nous sommes allés à la première du film Después de Lucia de Michel Franco. J’ai adoré l’originalité du traitement et du sujet du film. Chaque plan est fixe et lorsque l’on change de plan, on change d’endroit. C’est un film très dur qui fait réfléchir. Pour moi c’est le meilleur film du Festival de Cannes 2012 toutes catégories confondues.

La cinquième journée fut la plus chargée pour moi. Nous avons commencé par le film Killing Them Softly d’Adrew Dominic. J’ai adoré le début, les répliques étaient de bons crus, mais le film s’essouffle un peu vers la fin ; la fin n’est pas à la hauteur du début. Peu-être a-t-il été fini trop rapidement ? Nous sommes ensuite allés voir le film français, Vous n’avez encore rien vu, d’Alain Resnais. Un film théâtral très intéressant au niveau conceptuel, mais je n’ai pas aimé le choix de la pièce centrale du film. Le troisième film de la journée fut Cabra Marcado Para Morrer d’Eduardo Couthino. C’est un documentaire brésilien qui tourne autour du pot. Le dernier film de la journée fut À perdre la raison de Joachim Lafosse. L’actrice principale livre une performance incroyable, c’est un bon film qui fait réfléchir sur la vie de couple.

La sixième journée a commencé avec le faux documentaire Opération Libertad de Nicholas Wadinoff. Le sujet était intéressant et par certains moments vraiment captivants, mais le film comporte certaines longueurs. Le second film de la journée fut Le grand soir de Benoît Délépine et Gustave Kervern. Ce film est mon coup de coeur et mon film-surprise du festival. Je ne m’attendais pas à voir un film de ce genre à Cannes. Les deux acteurs principaux livrent une très bonne performance. Le sujet et le lieu où l’action se passe sont bien songés. J’ai passé un très bon moment ! Le dernier film de la journée fut 7 dias a la Habana de sept réalisateurs différents. Le film est sympa, mais le concept est du déjà vu.

La septième journée commença avec The Paperboy de Lee Daniels. Une bonne histoire, même si elle tourne un peu autour du pot et dérive de son sujet. Les belles performances de Nicole Kidman, Matthew McConaughey et John Cusack arrivent presque à faire oublier le jeu d’acteur du personnage principal, Zac Effron. J’ai filmé l’entrevue de Justin avec le réalisateur Jean-François Sauvé. Le second film de la journée fut The Angels’ Share de Ken Loach. C’est un « feel good movie ». Le sujet est inusité et amusant.

La huitième journée je suis allé voir qu’un seul film : Cosmopolis de David Cronenberg. Un film très intéressant, mais aurait gagné à intégrer plus les rats et de raccourcir et/ou dynamiser la fin ; qui est beaucoup trop longue.

La neuvième journée a débuté avec le visionnement des 10 courts métrages en compétition. Je vais seulement parler des deux que j’ai préférés. Le premier est Chef de meute de Chloé Robichaud. Le court métrage est franchement comique, surtout lorsque tous les autres films sont plus lourds et dramatiques. Le deuxième et mon préféré des courts métrages est Yardbird de Michael Spiccia. Sincèrement, avec la manière dont le court métrage, j’en aurais pris plus ! Très rythmé, le lieu est bien utilisé et le mystère plane vraiment. Seul point faible, que le film dure seulement 15 min et ne développe pas d’avantage cet univers ! Nous sommes allés à la cérémonie de clôture d’Un certain Regard. Je suis d’accord avec les résultats, même si je suis encore surpris que l’on ait donné deux prix d’interprétation féminine et aucun pour l’interprétation masculine (même si je suis d’accord avec la décision).

La dixième et dernière journée je n’ai vu aucun film, car, comme j’étais proche et que mes parents étaient en France au même moment, je suis allé voir, avec mon père, le Grand Prix de Formule 1 de Monaco. J’ai tout de même pu voir la rediffusion en direct la cérémonie de clôture de la Sélection officielle. J’ai seulement vu The Angels’ Share dans les gagnants, donc je ne peux me prononcer sur le classement.

J’ai vraiment apprécié mon expérience au Festival de Cannes. Cette expérience m’a permis de consolider mon choix de carrière et de prendre conscience de bien développer ses idées ainsi que son traitement.

guillaume

18 juin 2012

Mon expérience à Cannes - Amanda

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L'expérience que nous avons vécu au 65ème festival de Cannes était une expérience extraordinaire. Une opportunité qui s'offrait à nous qui nous montrait l’arrière du cinéma. Nous avons rencontré plusieurs producteurs, réalisateurs, cinéastres, acteurs et journalistes qu'on a pu voir à l'oeuvre. Entres autres, Isabelle Melançon qui s'occupe des communications à la SODEC que nous avons cotoyé à plusieurs reprises et qui a pu nous expliquer un peu en quoi consistait son travail. On s'est fait plusieurs autres contacts dans le milieu du cinéma québecois, soit avec Mélissa Desormeaux-Poulin (actrice), Simon Trottier (producteur de films, comme Funkytown), Xavier Dolan, Herby Moreau et Lainey Lui. J'ai également vu une panoplie de films de divers grands réalisateurs. Une rencontre très enrichissante que j'ai fait était avec Lainey Lui de l'émission E-talk. Elle nous a donné d'excellents conseils sur le domaine des communications. J'ai également assisté à la leçon de cinéma de Philip Kaufman en présence de Nicole Kidman et Clive Owen.

En tout, j'ai visionné 13 longs-métrages, 7 en compétition officielle, 1 en hors-compétition, 1 dans le cadre du 65ème anniversaire et 4 dans la compétition Un Certain Regard. Le film qui selon moi était le plus original, était 7 dias en la Habana, une création collective de plusieurs réalisateurs. Chaque jour, un réalisateur présentait la Havane à sa manière, ce qui montrait chaque angle de cette ville. J’ai surtout apprécié les films qui reflétait des drames familiaux comme À perdre la raison, grâce au merveilleux jeu d'acteur d'Émilie Dequenne et Tahar Rahim. Ce film relate l'histoire d'une jeune femme, qui, suite à la naissance de ses enfants, est touché par la dépression. Un autre film que j'ai trouvé excellent était Jagten de Thomas Vinterberg, qui raconte l'histoire d'un homme accusé à tort de l'agression de la fille de son meilleur ami. 

Un des moments forts du voyage fut lors de la cérémonie de fermeture de la catégorie Un Certain Regard. Une cérémonie très courte, mais quand même très touchante. C'était fascinant d’assister à un évènement tel que celui-ci. C'était comme si nous faisions encore plus partie du festival. Nous n'étions plus que de simple spectateurs.

Un autre moment fort fut lors du visionnement du film pour le 65ème anniversaire, Une journée particulière de Gilles Jacob. Nous étions en présence de plusieurs réalisateurs, acteurs et du jury de la compétition officielle. J'ai eu la chance de voir Jeremy Irons, un acteur britannique que j'admire énormément, en plus de Roman Polanski, Nanni Morreti et Gilles Jacob.  J'ai également pu voir plusieurs célébrités hollywodiennes telles que Brad Pitt, Zac Efron, Viggo Mortensen, Macy Gray, John Cusak, Ben Stiller, Chris. Ça peut sembler cliché, mais ce sont des rencontres que je n'aurais jamais faites en dehors du festival et ce sont des moments qui resteront gravés dans ma memoire.

amanda

18 juin 2012

Mon expérience à Cannes - Justin

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11 jours, 11 étudiants et 1 expérience inoubliable! Il est difficile de décrire toutes les émotions vécues durant ce voyage. J’ai rencontré des personnes merveilleuses et des célébrités que je croyais impossible de rencontrer en chair et en os. Une magnifique ville dans un pays riche en paysages et en histoire. J’ai vu des films de tous genres : bon, mauvais, original, émotionnel, etc. J’ai tout de même apprécié chacun de ces films débutant avec le même générique qui soulevait les foules.

J’ai fait un rêve dernièrement, j’ai rêvé que je marchais sur le tapis rouge avec des photographes et personnalités, un rêve d’enfant quoi! Puis là, je me suis réveillé en me rappelant qu’il y a peine quelques jours, ce fantasme était devenu réalité! Je m’imaginais le jour où je rencontrerais mon acteur préféré, ce qui semblait une tache impossible à accomplir, jusqu’à ce que je le rencontre dans une salle de cinéma, lui, l’acteur qui a gagné de nombreux prix aux Oscars, la personne étant considérée comme l’un des meilleurs acteurs de l’histoire du cinéma. Vous voyez, ce sont des moments comme ceux là qui rendent le voyage si mémorable. Moi, Justin Charbonneau, 22 ans, dans le site du festival de Cannes avec ma passe «VIP», j’étais fier de moi ! Ça ne sera probablement pas mon dernier festival de Cannes mais ça sera surement celui qui me donnera les plus beaux souvenirs.

J’ai découvert aussi que les meilleurs films ne sont pas nécessairement ceux qui proviennent des États-Unis. En fait, mon film préféré du festival a été une production cubaine, 7 dias en la Habana, un film riche en images et en émotions, mais qui ne sera probablement jamais présenté au Canada. D’ailleurs aucun film américain n’a été récompensé durant la grande cérémonie de fermeture.

J’ai été choyé d’être entouré d’amis qui apprécient autant le cinéma autant que moi. À chaque fin de film, on donnait nos commentaires sur la production visionnée. On continuait nos discussions sur les terrasses des nombreux restos, accompagné d’un succulent repas et d’une bonne bière. Mais le plat favori de tous était bel et bien le panini, parler-en aux autres, ils vont vous dire à quel point ils étaient bons!

Nos journées étaient toujours remplies, on se couchait très tard et on se levait de bonne heure. Une journée ressemblait à ça: film en matinée, rencontre à la SODEC, film, promenade, achat de souvenirs, film, restaurant, taxi, rencontre à l’hôtel, préparation de la journée du lendemain puis glander dans la chambre jusqu’aux petites heures du matin, dodo et on recommence! Le plus dur a été évidement le retour à Montréal, onze jours ça passe très rapidement, spécialement lorsque tu participes à un festival aussi grandiose que celui de Cannes. Comment autant d’évènements sont passées aussi rapidement?

En passant, le lauréat de la palme d’or a été gagné par l’autrichien Michael Haneke, avec son film Amour, un titre qui décrit bien le voyage que j’ai fait. J’ai hâte au 100ème de Cannes car je retrouvais peut-être mes amis en tant que caméramans, directeurs de photo, etc. Et moi, peut être en tant que grand réalisateur. C’est l’objectif qu’on veut atteindre : réaliser un long métrage qui sera présenté au festival.

justin

18 juin 2012

Mon expérience à Cannes - Sandrine

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Le plus grand attrait d’un festival de films est sans contredit son nombre incalculable et son importante diversité de films à voir. C’est le cas du Festival de Cannes, qui regroupe un imposant nombre de films provenant des quatre coins de la planète. Lorsque j’ai décidé de faire partie du voyage à Cannes 2012 – c’est-à-dire, depuis mon entrée au Cégep en 2010 – je m’étais donné comme «mission» (appelons ça ainsi) de regarder le plus de film possible durant mon séjour au festival. Je m’étais d’ailleurs dit que si mon horaire de la journée me permettait de regarder 4 films, et bien 4 films je regarderais. Au final, je n’ai écouté qu’une moyenne de 1,4 films par jour. Avec du recul, ça me semble plutôt peu, mais bon. Il parait que la qualité prévaut sur la quantité, je suis donc amplement satisfaite de mon 1,4 films par jour.

Le premier film que j’ai vu au festival était Laurence Anyways du réalisateur québécois Xavier Dolan. J’étais particulièrement impatiente de voir son film car je trouve ses œuvres riches, brillantes et recherchées. Le visuel y est toujours irréprochables, les longueurs ne se laissent pas sentir et les dialogues sont vrais et sans artifices. Laurence Anyways est un excellent film et il a été mon coup de cœur pendant toute la durée du festival. Le film m’a complètement conquise. Le scénario, les acteurs – Suzanne Clément, tout particulièrement –, la réalisation, tout. Tout m’a conquise.

Parmi les films de Un Certain Regard, la même catégorie que l’œuvre de Dolan, j’ai pu regarder Antiviral de Brendon Cronenberg, La Playa DC de Juan Andrés Arango et 7 Dias en la Habana, un film réalisé par 7 réalisateurs différents soit Benicio Del Toro, Pablo Trapero, Julio Medem, Elia Suleiman, Gaspard Noé, Juan Carlos Tabio ainsi que Laurent Cantet. Le film de Brendon Cronenberg est, selon moi, un navet pur et dur. Le réalisateur aurait pourtant pu faire quelque chose de bien avec cette histoire et c’est surtout ça qui m’a déplu. De voir tout ce potentiel gaspillé par une trop grande partie du budget investi en faux-sang et en salles blanches, par une prestation d’acteur fadasse et exagérée ainsi que par des personnages communs et déjà vu des milliers de fois, ça m’a plutôt frustrée. Quant au film de Juan Andrés Arango, il s’est fondu dans la masse. Je me souviens l’avoir regardé, je pourrais vaguement raconter l’histoire, mais je ne pourrais pas dire si je l’ai aimé ou pas. J’y suis indifférente. Pour ce qui est de 7 Dias en la Habana, c’était un très bon film. En fait, c’était 7 bons films. J’ai beaucoup aimé le concept de prendre des réalisateurs différents pour représenter et faire découvrir quelques endroit particulier de la Havane.

Dans la compétition officielle, il y a des films qui m’ont séduite, d’autres qui m’ont déçue et d’autres qui ne m’ont pas fait grand-chose. Parmi ces derniers, le film Da-Reun-Na-Ra-E-Suh de Hong Sangsoo, pendant lequel je me suis assoupie à beaucoup trop de reprise. Le concept était pourtant bien – la même histoire racontée plusieurs fois mais qui finissait différemment selon les actions – mais je ne suis pas parvenue à passer par-dessus le rythme lent et les dialogues monotones. Ensuite, le film Baad el Mawkeaa de Yousry Nasrallah était bon, sans plus. J’ai apprécié le regarder, mais je ne crois pas que je le regarderais une seconde fois. Le film The Angel’s Share de Ken Loach, de son côté, est un des rares films du festival qui m’a fait rire. Je sais pertinemment que le festival n’a pas comme but de choisir des comédies pour faire partie de la compétition, mais en regarder une a fait changement des films habituels qui sont plus lourds, dans un sens.

Le tant attendu film On the Road de Walter Salles, mettant en vedette Kristen Stewart, m’a grandement déçue. Non seulement l’histoire ne m’a pas accrochée, mais j’ai trouvé le film plutôt tape-à-l’œil. Insérer des vedettes telles que Viggo Mortensen, Amy Adams, Garret Hedlund ou Kristen Dunst, ne serait-ce que pour quelques minutes, ne le rend pas meilleur. Dans le même sens, le film Cosmopolis de David Cronenberg, mettant en vedette Robert Pattinson, n’était pas particulièrement bon, mais je ne pourrais pas non plus dire qu’il était mauvais. Au contraire, le film est assez bien réalisé et le scénario est bon. Du moins, il l’est jusqu’à ce qu’on approche de la fin. Car, le plus gros «hic» du film de Cronenberg est sans nul doute la fin, qui est plutôt décevante. Pour sa part, le film Lawless de John Hillcoat est un très bon film d’action et je me voyais bien l’écouter dans le confort de mon salon ou dans une salle de cinéma, mais je ne voyais – et ne vois toujours pas – sa place au Festival de Cannes. C’est un bon divertissement, mais il ne livre aucun message et ne fait place à aucune technique innovatrice.

Mud de Jeff Nichols est bien réalisé et met en vedette deux jeunes qui ont beaucoup de talent, Tye Sheridan et Jacob Lofland. De bons acteurs, un scénario à la fois touchant et empreint d’action et de beaux paysages. Ce n’est peut-être pas la recette pour faire un film parfait, mais c’est la recette qui réussit à faire de Mud un très bon film. Ensuite, le film Jagten de Thomas Vinterberg est pour moi un incontournable du festival. C’est LE film que je conseillais à tout le monde de voir. Le jeu des acteurs est très fort et le scénario réussis avec brio à être assez dramatique pour émouvoir, mais sans que cela devienne trop lourd. De son côté, le film Amour de Michael Haneke mérite largement la Palme d’Or qu’il a gagné. Tellement émouvant, le film d’Haneke a fait verser une larme ou deux a plus d’un. Encore une fois, le jeu des acteurs était très fort et indiscutable. C’est un film assez dur, surtout si l‘on a vécu une situation semblable. Pourtant, ce film reste si beau. Beau et émouvant.

Dans le cadre de la 51e semaine de la critique, j’ai pu voir le film Hors les murs  de David Lambert. Nous avons d’ailleurs pu rencontrer une partie de l’équipe à une soirée privée le soir même de la représentation. Je n’avais aucune attente lorsque je suis entrée dans la salle car je n’avais pris conscience d’aucun résumé ni lu aucune critique. Je ne savais pas du tout qu’elle était l’histoire. Au final, j’ai bien aimé le film. Les acteurs jouaient bien, le scénario était bon, incluant des moments tantôt drôles, tantôt dramatiques.

Évidemment, Cannes, ce n’est pas que des films. C’est aussi des rencontres, des lieux magnifiques, une ambiance plus qu’agréable, des moments de purs délires,  de la bonne bouffe, une température diva, des gens sympas, etc. Cannes, c’est un voyage que je compte refaire dans le futur.

Cannes, c’est des souvenirs mémorables. 

sandrine

18 juin 2012

Mon expérience à Cannes - Lauriane


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«CANNES, C'est le diminutif de Festival International du Film de Cannes; onze jours en mai, quatre vingt marches, un tapis rouge, 4000 journalistes, 250 000 visiteurs, un sourire par star livré à 350 photographes...» 

Bon, d’accord, ces mots ne sont pas de moi, ils proviennent du magazine Glam que j’ai attrapé à Cannes. N’empêche que ces mots sont, pour moi, assez expressifs pour décrire le festival et l’expérience que j’y ai vécu. Il y a bientôt trois semaines que je suis rentrée et il est maintenant temps de faire le bilan de mon expérience. En onze jours, j’ai vu 17 films.

Commençons par la compétition officielle. J’ai commencé en grand en allant voir le film Jagten de Thomas Vinterberg au Grand Théâtre Lumière. Le film m’a grandement impressionnée autant par l’histoire touchante que par le jeu impeccable des acteurs. J’ai ensuite vu Vous n’avez encore rien vu d’Alain Resnais. Ce film ne m’a pas beaucoup impressionnée. Je trouvais le rythme trop lent et je n’ai pas apprécié le concept, qui me donnait l’impression de regarder une pièce de théâtre filmée. Le film sud-coréen In another country d’Hong Sangsoo m’a laissé perplexe. J’ai aimé le concept et l’histoire, mais le fait que cette dernière soit répétée trois fois m’a un peu endormie vers la fin. Deux films qui m’ont positivement surprise sont On the road de Walter Salles et The Angel’s Share de Ken Loach. Le premier, quoi qu’un peu lent au début, m’a impressionnée par la qualité de la direction photo et l’esthétisme global du film. En ce qui concerne le deuxième, mes attentes étaient relativement basse car il s’agit d’une comédie mais la qualité du scénario était géniale! Un beau mélange de touchant et de drôle. J’ai ensuite vu le film Cosmopolis de David Cronenberg, film qui ne m’a fait ni chaud ni froid. Je n’ai pas détesté mais je n’ai pas adoré non plus. La trame dramatique est lente pendant tout le film et se déroule extrêmement rapidement dans les dernières minutes du film ce qui crée un drôle d’effet. J’ai ensuite vu un de mes films coup de cœur de la sélection officielle, Mud de Jeff Nichols. J’ai été voir ce film pour passer le temps sans m’attendre à grand-chose et finalement le film m’a étonné. La qualité du jeu des enfants ainsi que l’histoire m’ont vraiment touché. La dernière journée du festival, où tout les films sont présentés, j’ai pu voir Après la bataille de Yousry Nasrallah, un film que j’ai bien apprécié malgré quelques fragments de l’histoire qui auraient facilement pu être retirés pour augmenter le rythme. J’ai aussi vu le film De rouille et d’os de Jacques Audiard. J’attendais ce film et je n’ai pas été déçue. Le jeu de Marion Cotillard est hallucinant et je dois souligner le travail de post-production excellent qui crée l’illusion parfaite qu’elle n’a pas de jambes. J’ai terminé mon festival en allant voir le film Reality de Matteo Garone. J’ai apprécié le film, mais sans plus. L’histoire est touchante sans être particulièrement exceptionnnelle.

Dans la catégorie Un certain regard il y a plusieurs films qui m’ont impressionné en commençant par Laurence Anyways du jeune réalisateur québécois Xavier Dolan. L’histoire audacieuse ainsi que le style visuel qui est lui propre en font un excellent film agréable à regarder. Después De Lucia de Michel Franco, un film qui m’a grandement surprise également. Le traitement particulier (plans fixes uniquement, aucune musique) met l’accent sur cette histoire à la fois dure et touchante. J’ai bien aimé À perdre la raison de Joachim Lafosse qui raconte encore une fois une histoire forte en émotions, malgré un rythme qui donne parfois l’impression qu’on nous montre un court résumé. 7 jours à la Havane des réalisateurs Bénicio Del Toro, Pablo Trapero, Julio Medem, Elia Suleman, Gaspar Noé, Juan Carlos Tabio et Laurent Cantet est rafraichissant par sa formule, 7 courts métrages différent racontant 7 histoires se déroulant à la havane. J’ai aussi vu d’autres films dans cette catégorie, qui eux, ne m’ont pas laissé grande émotion, comme Antiviral de Brandon Cronenberg, ainsi que La Playa DC de Juan Andres Arago.

Le court métrage québécois Chef de meute de Chloé Robichaud m’a beaucoup fait rire et le film Franco-Belge-Québécois Hors les murs de David Lambert, présenté à la semaine de critique, m’a beaucoup émue avec son histoire à la fois comique et déchirante.

Pour conclure, ce voyage m’a marqué pour toujours, en renforçant énormément mon envie de travailler dans le milieu du cinéma et de tout donner pour développer mon potentiel dans le domaine!

À la prochaine, Cannes!

lauriane

 

18 juin 2012

Mon expérience à Cannes - Marc

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Je n’aurais pu mieux espérer pour mon voyage au festival de Cannes. Cette expérience de vie fut riche en rencontre et en apprentissage.

J’ai eu la chance de rencontrer plusieurs personnes issues du domaine du cinéma ou des communications, connus ou méconnus. De Herby Moreau à Xavier Dolan, en passant par des réalisateurs ontariens ou de simples cinéphiles comme moi, chaque rencontre, chaque discussion s’est révélée enrichissante. Côtoyer des passionnés de partout dans le monde m’a permis de renforcer mon désir de travailler dans le monde du cinéma.

Mais le Festival de Cannes, c’est avant tout regarder des films avant tout le monde. À mon avis, la cuvée 2012 était excellente. Mon bilan final s’élève à dix-sept films toutes compétitions confondus. Sans oublier sept courts-métrages sur dix.

J’ai apprécié la majorité des films de la Compétition officielle que j’ai pu voir, même si je me suis parfois demandé pourquoi le film avait été sélectionné pour un évènement aussi prestigieux que celui-ci.

Ainsi, en tête de liste avec quatre étoiles sur quatre, Lawless de John Hillcoat, avec Shia LaBeouf et Tom Hardy, fut sans nul doute mon préféré, puisqu’il allie des personnages forts et une histoire intéressante. Tout juste derrière figure Mud, de Jeff Nichols, mettant en vedette Matthew McConaughey, Reese Whitherspoon et deux très jeunes acteurs convaincants. Les personnages furent attachants et, bien que le film dure plus de deux heures, je n’ai remarqué aucune longueur. Étonnement, aucun de ces deux longs-métrages ne m’intéressaient réellement, sauf qu’ils se sont avérés être mes deux favoris.

Killing them soflty pour son esthétique et ses coups de feu, The Angel’s Share pour sa légèreté et Reality pour l’évolution psychologique très marqué du personnage principal méritent trois étoiles.

À deux étoiles et demi, on retrouve Cosmopolis et De rouille et d’os, deux films très bien réalisés, mais desquels je m’attendais à plus. The Paperboy, malgré une intrigue intéressante, ne mérite que deux étoiles, en raison du fait que l’on se perd facilement dans l’histoire.

Vous n’avez encore rien vu, un concept très intéressant, mais mal exploité et On the road, récit ennuyant, mais visuellement très beau, figurent en bas de tableau avec une étoile chacun.

Pour ce qui est de la catégorie Un Certain Regard, j’ai été impressionné par les qualités des films présentés.

Le film mexicain Despuès de Lucia fut mon préféré puisque le traitement était très efficace pour véhiculer le message du film. Il mérite quatre étoiles.

À trois étoiles figure Antiviral, pour l’originalité du contexte et de la critique de la société.

7 dias en la Habana, avec une équipe de rêve, mérite deux étoiles et demi pour le concept originale, mais parfois long. Suivent derrière La Playa DC et À perdre la raison avec deux étoiles, puisque ce furent de bons films, mais sans plus.

Hors les murs, présenté à la Semaine de la Critique, mérite trois étoiles pour ses excellents acteurs. Toi et Moi du grand Bernardo Bertolucci, Hors Compétition, ne reçoit que deux étoiles en raison de son manque de dynamisme. Les courts-métrages étaient tous très différents, mon préféré fut Chef de meute, pour les éclats de rire qu’il offrait.

 

marc

18 juin 2012

Mon expérience à Cannes - Marie

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Cannes, c’était la pluie, le sable, et les gens bien habillés. Cannes, c’était sortir tôt le matin et rentrer tard le soir, juste pour faire acte de présence au rendez-vous avec notre sommeil deux ou trois heures par nuit. Cannes, c’était rencontrer des producteurs, cinéastes, réalisateurs et acteurs dans la tente de la SODEC. Cannes, c’était se promener dans les petites ruelles, parmi ces cafés un peu trop chers et ces magasins de souvenirs. Cannes, c’était la Croisette avec ses grandes boutiques de marques, ses hôtels et ses passants connus. Cannes, c’était faire la file pendant deux heures pour assister à un film d’une heure et demie. Cannes, c’était voir Brad Pitt et lui dire bonjour. Cannes, c’était un voyage INOUBLIABLE.

Cannes a été, et sera toujours une grande source de rêves et d’inspiration pour un grand nombre d’entre nous. Que ce soit par les personnalités et les contacts que nous avons rencontrés, ou par les nombreux visionnements auxquels nous avons assisté, nous avons pu nous rapprocher de nos ambitions.

J’ai vu plusieurs films à Cannes. À en perdre la raison fut mon préféré. Le jeu d’acteur y était impeccable. Le scénario était dépourvu de longueurs, d’incohérence et de clichés. Ce film a su donner des frissons du début à la toute fin. Cosmopolis et Killing them softly, ont été à eux deux, ma plus grande déception du grand festival. Tous deux longs et lents, ces films n’apportaient durant leur projection que l’envie de dormir et un détachement total face aux personnages. Dans le premier, le jeu de l’acteur principal (Robert Pattinson) a déçu son public. Quant à la performance de Brad Pitt dans le deuxième, elle était surement ce qui sauvait le film. Jagten, Angel’s Share, Amour et Hors les Murs furent mes coups de cœur sentimentaux. Ces films transmettaient de leur scenario et du merveilleux jeu d’acteur le plus grand torrent d’émotions et de valeurs possible. Pour ce qui est d’Antiviral, le sang me perturbe encore et m’empêche de dormir. Enfin le documentaire, Une journée particulière avec Gil Jacob m’a fait rire et m’a fait découvrir le merveilleux monde des meilleurs réalisateurs de ce monde!

Bref, Cannes a été tout cela. Cannes a donné à ma vie une couleur nouvelle et une ambition plus forte que jamais. Cannes a été et Cannes fait désormais partie de mon passé.

Mais surtout, Cannes est un rendez-vous qu’on s’est donné, en montant le tapis rouge, un sourire rêveur aux lèvres, un regard brillant de milles projets et un badge noir autour du cou. Cannes, attends nous dans quelques années, ces grands écrans vont projeter nos films à nous! 

marie

18 juin 2012

Mon expérience à Cannes - Selim

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Je qualifierais mon expérience à Cannes d’assez exceptionnelle.

D’une part, pendant le festival, j’ai eu la chance de rencontrer plusieurs personnalités très influentes dans le monde du cinéma, tel que Xavier Dolan, avec qui j’ai eu l’occasion de faire une entrevue, Mélissa Desormeaux Poulin, que nous avons rencontré par hasard à l’aéroport quelques heures avant le départ (mais aussi à plusieurs reprises pendant le voyage), ainsi que Tahar Rahim, David Cronenberg, et bien d’autres, juste après les séances des films de la catégorie Un certain regard.

D’autre part, pendant ce festival, j’ai pu voir une multitude de films sélectionnés, la plupart très intéressants, œuvres de réalisateurs venant des quatre coins du monde. Tout d’abord, dans la sélection officielle, j’ai pu voir Lawless, de John Hillcoat, film qui raconte l’histoire de trois frères qui, pendant la prohibition aux États-Unis, faisaient de la contrebande d’alcool et ne voulaient pas se plier aux règles de l’état. J’ai absolument adoré ce film, que je le place parmi mes favoris car j’y ai trouvé un excellent mélange d’humour, de finesse scénaristique, et d’originalité dans le déroulement de l’histoire. J’ai aussi vu Mud, de Jeff Nichols, jeune réalisateur étant seulement à son troisième long métrage. J’ai tout autant apprécié ce film très sympathique qui a su intégrer avec subtilité plusieurs situations problématiques au sujet principal de l’histoire, ce qui a donné une histoire assez originale qui a coulé avec fluidité grâce, entre autres, au très bon jeu d’acteur des enfants qui jouent deux des rôles principaux. Outre ces deux films que j’ai beaucoup aimé, il y a De rouille et d’os de Jacques Audiard, avec Marion Cotillard, que j’ai préféré à tous les autres. C’est le film auquel je donne ma palme d’or pour la simple raison qu’il y a une grande originalité dans cette histoire touchante, jouée d’une très belle façon par les acteurs, ce qui n’a laissé aucune longueur et que du plaisir dans ce long métrage.

Les trois films que je viens de décrire sont ceux que j’ai préférés, mais j’ai aussi vu The Angel’s Share, de Ken Loach, film anglais que j’ai trouvé sympathique, drôle, et bien joué, le très attendu Cosmopolis de David Cronenberg, que je n’ai pas trouvé mauvais, malgré les nombreuses longueurs, Reality, de Mathew Garronne, que je n’ai pas vraiment aimé à cause du manque de variation d’émotions chez les personnages, Killing Them Softly d’Andrew Dominik, avec Brad Pitt, qui m’a assez déçu car j’attendais beaucoup plus d’action et de finesse, chose dont m’avait fait impression le synopsis, On the Road, de Walter Salles, que j’avais certes sous-estimé mais qui m’a assez impressionné au bout du compte, grâce au bon jeu d’acteur et à la facette de recherche identitaire d’un écrivain, que j’ai trouvé très artistique, ainsi que Vous n’avez encore rien vu d’Alain Resnais, que j’ai détesté et trouvé très monotone, exagéré, et sans surprise dans le déroulement. Dans la catégorie Un certain regard, j’ai vu Antiviral de Brandon Cronenberg, que j’ai bien aimé pour son côté esthétique très travaillé, malgré la longueur de l’histoire. J’ai aussi vu Después de Lucia de Michel Franco, que je n’ai pas aimé pour la monotonie des plans fixes et le manque de scènes chocs pour un sujet aussi fort que l’intimidation. J’ai pu voir À perdre la raison de Joachim Lafosse, qui malgré le manque d’originalité de l’histoire, bénéficiait d’un très bon jeu d’acteurs. Enfin, j’ai vu La Playa DC, que j’ai trouvé trop statique et pas assez dynamique pour le sujet qu’il présentait, et 7 dias en la Havana, que j’ai trouvé parfois drôle, parfois très ennuyant, et plusieurs fois répétitif, mais pas mauvais en général. Du côté des Cannes Classics, j’ai eu la grande chance de pouvoir assister à la projection de la version restaurée de Once Upon a Time in America, en présence du grand Robert de Niro et d’Enrico Morricconne. J’ai aussi vu Un homme à abattre, documentaire brésilien extrêmement mauvais dans lequel je n’ai malheureusement pu voir ce que je voulais. Enfin, j’ai vu les courts métrages en compétition, et les deux que j’ai préféré sont Yardbird, court métrage australien que j’ai trouvé d’une grande esthétique, et Chef de meute, court métrage québécois de Chloé Robichaud, que j’ai trouvé très drôle et divertissant. 

selim

18 juin 2012

Mon expérience à Cannes - Justine

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Mon expérience à Cannes a été incroyable.

Mon voyage m’a permis de découvrir la Côte d’Azur et la magnifique mer Méditerranée. Grâce à ce voyage, j’ai aussi tiré un trait sur les paninis. Au départ, il y avait beaucoup de films que je voulais aller voir. Malheureusement, les salles étaient souvent remplies lorsque j’arrivais à la porte. Je me suis toutefois bien plu à visiter les environs du festival et à faire un peu de magasinage.

Malgré le peu de films que j’ai vu, il y en a quand même deux que j’ai adoré et que je recommande fortement à presque tout le monde. Tout d’abord, Jagten, gagnant dans la catégorie du meilleur acteur masculin, un film danois qui raconte l’histoire pénible d’un éducateur accusé à tort d’agressions sexuelles envers des enfants, et entres autres sur la fille de son meilleur ami. C’est un film magnifique où une histoire choquante est racontée d’une façon tout à fait fantastique. C’est un film que j’ai très hâte de revoir. Par contre, il y a très peu de chance que ce film sorte dans nos salles de cinéma, même si c’est un de mes plus grands souhaits.

Le second film que j’ai beaucoup aimé se trouvait dans la catégorie Cannes Junior. Le magasin des suicides est le premier long métrage animé de Patrice Leconte. Je ne l’aurai toutefois pas mis dans la catégorie junior parce que le film comporte plusieurs scènes qui selon moi ne conviennent pas à de jeunes enfants. En effet, il y a plusieurs parties dans cette animation où l’on voit des gens se suicider ce qui n’est pas quelque chose que je voudrais que ma petite sœur regarde.

Quant aux autres films que j’ai regardé, ils m’ont beaucoup moins marqué et je n’en garde pas un aussi bon souvenir. Ce que j’ai beaucoup aimé de mon voyage sont les liens que j’ai pu tisser avec les autres personnes qui y participaient. Même si je les connais depuis le tout début de mon cégep, j’ai pu les voir dans un autre contexte que durant les cours ou pendant un travail d’équipe. Ce que je retiens le plus de ces dix jours, ce n’est pas tant les films que j’ai vus ou les journées de pluie et d’orages que les bons moments que j’ai pu passer en bonne compagnie, les quelques journées passées au soleil, et nos soirées plutôt folles où l’on s’endormait à trois heures du matin parce que nous avions trop de plaisir.

C’est une expérience que tous les étudiants en communication devraient vivre, même s’ils ne sont pas passionnés par le cinéma. Il y a tant de choses à voir durant le festival que l’on en manque beaucoup. C’est pourquoi je voudrais retourner à Cannes encore au moins une fois dans ma vie. J’adore le cinéma même si je ne suis pas aussi passionnée que les autres membres du voyage. Pourtant, je ne regrette en rien les moments magnifiques que j’ai passé en Europe. 

justine

 

31 mai 2012

27 mai 2012 – 10ème journée à Cannes

Dernière journée à Cannes. Cette journée offrant principalement des rediffusions de films projetés plus tôt lors du festival, nous en profitons pour voir tous les films que nous voulions voir que nous avons manqué. Nous nous divisons donc de nouveau en deux groupes.

Le premier groupe part voir le film Baad el Mawkeaa (Après la bataille) de Yousry Nasrallah, à la salle Bazin.

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Baad el Mawkeaa, de Yousry Nasrallah.

Le deuxième groupe, lui, se dirige vers la salle Buñuel pour voir le film On the Road (Sur la route) de Walter Salles, mettant en vedette Garett Hedlund, Sam Riley et Kristen Stewart.

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On the Road, de Walter Salles.

Après ces deux films, les deux groupes se rejoignent pour se diviser une nouvelle fois en deux groupes. Une moitié s’en va voir De rouille et d’os, de Jacques Audiard, à la salle du Soixantième.

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De rouille et d'os, de Jacques Audiard.

La deuxième moitié préfère le film Amour, de Michael Haneke, projeté à la salle Debussy.

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Amour, de Michael Haneke.

Et finalement, dernier film avant la cérémonie finale. Une partie du groupe décide d’aller voir (et revoir pour certains) Jagten (La Chasse), de Thomas Vinterberg, toujours à la salle Debussy.

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Mads Mikkelsen dans Jagten.

Après que certains soient rentrés à l’hôtel pour s’habiller en tenue de soirée, et que d’autres aient croisé Chloé Robichaud dans la rue, nous sommes tous allés à la file d’attente pour la projection de la Cérémonie de Clôture du 65ème Festival de Cannes, se trouvant ironiquement à seulement quelques dizaines de mètre de la dite cérémonie qui se déroulait dans le Grand Théâtre Lumière. Toujours à Debussy, nous nous installons donc pour regarder sur grand écran ce qui se passe à côté.

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Salle Debussy, lors de la projection en direct de la Cérémonie de Clôture.

C’est sans surprise que nous voyons Mads Mikkelsen, acteur principal de Jagten, gagner le Prix d’interprétation masculine. On est par contre étonné de voir à nouveau deux gagnantes pour le Prix d’interprétation féminine, donné à Cristina Flutur et Cosmina Stratan, actrices principales de După dealuri (Au-delà des collines), faisant ainsi écho au palmarès de la compétition d’Un Certain Regard. După dealuri gagnera aussi le Prix du scénario, ce qui ne nous aura pas vraiment plu, considérant le fait que l’intrigue du film est basée sur une histoire réelle. The Angels’ Share (La part des anges) de Ken Loach remportera le Prix du jury, alors que Post Tenebras Lux de Carlos Reygadas gagnera le Prix de la mise en scène. Reality de Matteo Garrone, quant à lui, sera honoré par le Grand prix. La Palme d’Or du court métrage, elle, aura été offerte à L.Rezan Yesilbas, pour son film Sessiz-be deng (Silencieux), au plaisir et au déplaisir de certains membres de notre groupe.

Finalement, la Palme d’or aura été décernée à Michael Haneke, pour son film Amour, dont nous nous doutions déjà les chances de gagner. Ainsi, la sélection, en général, aura toutefois été prévisible. Nous sommes par contre surpris de voir le film De rouille et d’os mit à l’écart.

En sortant de la salle Debussy, certains sont allés voir le film Reality de Matteo Garrone, dans la salle du Soixantième, alors que d’autres ont préféré passer cette dernière soirée de voyage au restaurant.

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Reality, de Matteo Garrone.

En somme, cette dernière journée de voyage aura été des plus remplies.

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Façade du Palais des Festivals.

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Employés du festival.

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Façade d'un des restaurants de la Croisette.

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Dernière image de la Croisette, alors que nous partons une dernière fois vers l'hôtel en taxi.

Demain, nous faisons nos valises et repartons en direction du Canada.

Déjà ?

Le temps passe vite quand on s’amuse.

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trystan

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