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Cannescope
18 juin 2012

Mon expérience à Cannes - Marilee

 

branche gauche

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branche droite

Jour 1 : Premier choc avec la France !

La France c’est vraiment magnifique ! Quelques petites montagnes bien touffues d'arbres et de jolies petites maisonnettes. L’architecture fait très vacances. On sent une ambiance de calme et de joie paisible. J’ai l’impression de me promener dans un univers de film !

Après être allés chercher nos passes, nous nous sommes promenés sur le site du festival. Les bâtiments du festival sont très impressionnants ! Ils font très grandioses et glamours avec les affiches, les spots de lumière, les limousines privées, les agents de sécurité et les nombreux journalistes/photographes. Le site est situé au bord d’une plage alors nous avons une très belle vue sur la mer et ses beaux bateaux (de riche).  Au delà la Croisette, de grands immeubles-hôtels (avec des terrasses-restaurants au rez-de-chaussée) remontent les rues en s’étendant jusqu’aux petites montagnes qui font figure d’arrière-plan. Le tout fait très pittoresque et chaleureux.

Jour 2 : La montée des Marches !

J’ai la chance (grâce à Marc et au propriétaire de la SODEC) d’obtenir, avec Justin, la paire de billets pour le tapis rouge de Dupa Dealuri, film qui m’avait le plus accroché dans le livret officiel du festival. Comme la présentation était à 15 heures le jour même, Justin et moi n’avons pas eu le temps de retourner nous changer à l’hôtel. Heureusement, seul un «habit correct» était demandé pour cet événement. 

Le tapis rouge, c’est une expérience inoubliable ! Tout au long du périmètre du Tapis, il y a une grosse rangée de journalistes et de photographes et derrière cette rangée, de l’autre côté de la rue, une foule de spectateurs montés sur des escabeaux et des chaises. Nous sommes (les détenteurs de billets) les premiers à faire la monté des marches. On se sent vraiment solennel à monter ainsi les marches avec toute l’artillerie et l’ambiance festive/glamour. On a littéralement le sentiment de flotter dans une bulle de magie ! Une fois bien installés dans le Grand Théâtre Lumière (immense avec ses milliers de sièges et ses cubes de projecteurs montant jusqu’au plafond), on assiste en direct à l’arrivée de toute l’équipe en limousine grâce à une caméra reliée à un projecteur du GTL et suivant la monté de l’équipe. C’est toute une sensation que de voir ensuite l’équipe bien en chair et en os pénétrer dans la salle sous le tonnerre d’applaudissement. C’est fou ! On se sent vraiment plus proche d’eux et ils nous apparaissent soudain beaucoup plus humains et RÉELS !

Jour 3 : Le décalage horaire

Le réveil est particulièrement difficile ce matin ! Après notre décalage horaire (36 heures sans dormir !), nous avons de la difficulté à rattraper notre manque de sommeil avec nos petites nuits de 4-5 heures. Le soir, nous nous couchons très tard car les derniers films commencent généralement vers 22 heures. Après avoir pris notre douche et être rentrés en taxi, nous nous mettons au lit (sans parler ni manger bien entendu) pour se réveiller à 7 heures le lendemain et prendre la navette de 8 heures afin d’assister à la première projection de la journée !

Jour 4 : La drogue du Cinéma 

Étonnamment, rentrer à l’hôtel avec un seul film dans le corps m’a énormément attristée. Avant mon départ, je voyais le projet de Cannes 2012 autant comme une chance de visiter la France que de voir des films et rencontrer des personnalités. Or, je me suis vite rendu compte que le Festival de Cannes, c’est bien plus que cela.

Pour moi, Cannes c’est la chance de m’ouvrir au cinéma étranger. C’est la chance de découvrir d’autres langues, d’autres cultures et d’autres manières de penser, réunie sous une seule et même bannière : le cinéma.

Cannes, c’est la chance de partager sa passion du cinéma en rencontrant, discutant et échangeant avec des personnes de toutes les nationalités et de tous les âges.

Vivre le festival de Cannes c’est sortir de nos vies durant deux semaines pour entrer dans une bulle qui semble flotter entre le rêve et le reste du monde.  C’est respirer, rire, pleurer, rager et vivre comme les personnages des univers qui nous enveloppent à chaque film que nous avons la chance de voir.

Entendre le générique du festival à chaque début de film et être assis avec l’équipe même du film, c’est sentir une énergie et un engouement incomparable de cinéphile. 

Jour 5 : Un bon rythme de film 

Au bout du compte, les plus tenaces d’entre nous ont vu un total de 4 films en une journée ! Sans doute le maximum possible pour tous les festivaliers portant notre badge de Cinéphile. En effet, en raison des horaires, de la grandeur des salles et de la quantité de monde voulant assister aux projections, nous devons calculer une moyenne de 2 heures d’attente en file pour chaque film si nous voulons être sûr de rentrer et d’avoir des places moyennement correctes. Les vendeurs de films, les journalistes et les membres d’équipes de films ont, bien entendu, la priorité de passage : ils sont les premiers à entrer et n’ont donc pas le soucis de la file d’attente avec leur badge de journalistes… les chanceux !

Jour 6 : La plage de Cannes.

En attendant la fin du tapis rouge des gars, Lauriane, Sandrine et moi avons décidé de profiter du beau temps en allant sur la plage en face de la SODEC. Ce ne fut pas long avant que mes pieds ne se retrouvent dans l’eau, question de rafraîchissement! Mon premier contact avec l’eau de la mer méditerranée : c'était très salé et j’ai tout recraché. Il paraît que la scène était assez drôle à voir ! J’aurais heureusement la chance d’en profiter plus amplement lors de notre sortie à la plage la huitième journée.

Pour l’événement, nous avons décidé de nous rendre à une plage située entre notre hôtel et le site du festival, là où l’eau et le sable sont moins occupés par les bateaux et les festivaliers. L’eau était très froide au début mais on s’y est vite habitué. Nager dans la mer a été merveilleusement bon, avec les grosses vagues et le sable doux tout au fond de l’eau. J’en ai profité pour jouer au ballon et me battre un peu dans l’eau avec Trystan. Je me suis ensuite amusée à prendre des photos du groupe qui rigolait sur la rive avant d’aller me promener un peu sur le sable chaud, toujours en compagnie de Trystan, question de se sécher un peu. En bref, notre après-midi à la plage de Cannes fut un bon moment de détente pour nos cerveaux alourdis par le tourbillon du festival. 

Jour 7 : Les liens d’amitiés

Vivre Cannes à 19 ans, c’est vivre une expérience inoubliable que peu de gens auront la chance de faire dans leur vie. Ce qui est encore plus merveilleux, c’est de vivre Cannes à 19 ans avec une gang génialistikimincroyablextragéniorrifiquemensuperintollérablemenformidables!

Être accompagnée d’une gang où tout le monde s’arrange pour garder un esprit de groupe avec tout le monde, cela n’a pas de prix. Pas de petites cliques, pas de rejets ! Que des lignes d’attentes et des soupers à se faire beaucoup de fun et de discussions enflammées. 

Cannes 2012, c’est aussi 11 étudiants motivés, tout droit venus de Montréal avec l’intention de rire, de discuter, d'échanger, d'apprendre, de partager et d'enregistrer des photos dans leur cœur. À toute la gang de Yes We Cannes 2012, merci d’avoir rendu ce festival aussi merveilleux !  Vous êtes un groupe formidable et je n’aurais pas pu espérer de meilleurs compagnons que vous ! On se rejoint à la SODEC dans 35 ans !

Jour 8 : La nourriture de France

Pour notre tant attendu souper chic, costards, talons hauts et robes sont au menu… même pour moi ! Pour l’événement, nous choisissons un restaurant situé sur la Croisette, pas trop cher mais tout de même une coche au dessus de l’habitude. Comme plat principal, je choisi le carpaccio de Bœuf.

Le carpaccio de bœuf sera sans aucun doute le repas le plus étrange que j’aurai mangé en France. Il s’agit d’une assiette de bœuf cru (coupé à la manière des viandes pour fondue chinoise) servie avec de la salade, un peu de fromage râpé et de l’huile. Ce n’était pas mauvais mais disons que ça rempli rapidement l’estomac !

Un voyage à Cannes, c’est apprendre à vivre et à manger à la manière des Français durant deux semaines. En conclusion : beaucoup de Paninis au menu! Des Paninis, il y en a à toutes les sauces, même aux Hot-Dog ! En effet, tout semble se prêter aux Paninis en France : les galettes de steak, les saucisses à hot-dog, le thon, le poulet et même le mélange Banane-Nutella ! Heureusement que les Paninis sont bons car il n’y a que ça sur les stands du festival. 

Autre fait marquant pour la nourriture française : le Nutella semble être un dessert aussi populaire que les crêpes et le chocolat ! Même chose pour les œufs qu’on retrouve dans les plats les plus inusités : les croque-monsieurs, les pâtes carbonara et même les hamburgers ! J’accorde toutefois mon coup de cœur aux délicieuses viennoiseries qu’on peut retrouver à faible coût dans presque tous les stands de nourriture.

Jour 9 : Des rencontres exceptionnelles !

Après les courts métrages, nous nous sommes rendus à la Cérémonie de Clôture de la compétition Un certain regard.  En sortant de celle-ci, on a croisé Xavier Dolan et Suzanne Clément, sans doute émus et surpris, qui répondaient aux questions des journalistes. Les deux pleuraient d’émotions ! C’était très émouvant à voir.

Durant tout le festival, nous avons eu la chance de croiser bon nombre de personnalités, dont les québécois Xavier Dolan et Mélissa Desormaux-Poulin. Contrairement à ce que plusieurs peuvent penser, toutes les personnes que nous avons approchées se sont montrées très gentilles et ouvertes à nous, prenant le temps de nous laisser prendre des photos, poser des questions et parfois même engager des bonnes discussions !

Lors des réunions et des fêtes, les plus courageux d’entres nous réussissaient sans trop de mal à se mêler aux conversations, suivis de près par les autres membres du groupe. Nous étions souvent présentés comme la «gang d’étudiants de Montréal» et les gens se montraient en général intéressés à discuter avec nous. C’est ainsi que certains d’entre nous ont pu discuter avec, entre autre, Matila Malliarakis, acteur principal du film Hors les Murs.

Aussi, il n’était pas rare de réussir à approcher les membres d’une équipe après la projection de leur film. Ceux-ci restaient en effet quelques temps à la sortie des théâtres afin de répondre aux nombreux journalistes et photographes. Certains d’entre nous ont eu la chance d’être photographiés avec quelques artistes: les deux Cronenberg, Thierry Frémaux et Suzanne Clément.

En plus, avant de partir, nous avions le mandat d’organiser au moins une entrevue avec une personnalité présente à Cannes. Ces rencontres s’avérèrent sans nul doute dans les plus enrichissantes du voyage. Les personnes interviewées étaient très sympathiques avec nous, prenant bien le temps de nous connaître un peu et se consacrant entièrement à nous, tout le temps que durait nos entrevues. Leurs réponses, réfléchies et sincères, nous ont permis d’en apprendre un peu plus sur leur film présent à Cannes, leurs inspirations, leur carrière et leur expérience de Cannes.

Jour 10 : La remise des prix.

Comme nous avions manqué Moonrise Kingdom, nous avons attendu une heure avant de pouvoir se mettre en fil pour la retransmission en direct de la Cérémonie de Clôture à la salle Debussy. Le fait de savoir que la cérémonie se passait dans la salle juste à côté de la nôtre et d’avoir vu une bonne partie des films (et même rencontré certaines des équipes) ajoutait de l’intensité à l’événement. C’était comme regarder un match de hockey en direct à l’extérieur du stade sur un écran géant.

J’ai levé un poing en l’air en lançant un crie de joie lorsque Cristina Flutur et Cosmina Stratan ont gagné leur prix. Inutile de dire que j’étais très contente ! Elles le méritaient vraiment et j’étais totalement en accord avec l’éloge du jury à leur égard. L’idée de remettre le prix aux deux plutôt qu’à une seule était une excellente décision. Le prix n’aurait pu être remis à une seule d’entre elle tant leur duo était poignant, touchant et puissant.

J’ai été très contente que le scénario de Dupa Dealuri ait gagné un prix, quoi que je lui aurait plutôt donné le prix du Jury, échangeant ainsi de place avec The Angels’ Share à qui j’aurais donné le prix du scénario. Finalement, je suis totalement en accord pour le prix d’interprétation masculine. Selon les films que j’ai vu, Mads Mikkelsen était de loin l’acteur ayant livré la meilleure des performances.

Concernant la compétition de Un certain regard, nous avons tous été très déçus que Xavier Dolan ne gagne rien. Personnellement, je suis très heureuse que Después de Lucia ait remporté le grand prix car il s’agissait de mon coup de cœur dans cette catégorie et je trouve que le film méritait vraiment son prix ! Sinon, pour le double prix féminin, je suis d’accord pour celui remis à Suzanne Clément. Toutefois, concernant Emilie Dequenne, je demeure sceptique. Il ne fait aucun doute qu’elle ait fait preuve d’un énorme talent pour son rôle de Murielle. Cependant, je suis sûr qu’un rôle plus grand aurait permis à Emile Dequenne de faire preuve d’encore plus de talent. C’est pourquoi je ne lui aurais pas remis de prix pour ce rôle…

Mon tableau des critiques 

Compétition

 De rouille et d’os

Un concept déjà vu dans le passé mais abordé différente. Le fait de montrer plusieurs facettes de la vie des deux personnages principaux évite les clichés habituels de ce genre de film pour nous amener dans un univers beaucoup plus vrai et humain. Les petites victoires des personnages, bien mêlées à leur petites défaites, forment, avec la relation heureusement imparfaite de Stéphanie et Ali, tout le charme de ce film qui parvient réellement à venir chercher notre corde sensible. 

 3

 Lawless

Film typique d’un blockbuster américain, on se demande vraiment ce qu’il peut faire à Cannes et surtout, dans la compétition officielle. Toutefois, son genre ne l’empêche nullement d’être un bon film, heureusement pas trop près des clichés américains habituels. Très divertissant, agréable et doux à regarder, il nous donne un congé bien apprécié des films lourds et dramatiques du festival. Le caractère des trois frères increvable ajoute au film une touche d’humour réaliste et discrète intéressante. 

 2

  Dupa Dealuri

Mon coup de Coeur du festival ! Une descente aux enfers longue et difficile à l’image de ces hivers interminables pour Alina mais un duo principal plus que poignardant pour les actrices Cristina Flutur (Alina) et Cosmina Stratan (Voichita). Une fin prévisible largement compensée par le tableau d’une pratique religieuse extrémiste nous laissant un goût amer et exaspérant dans la bouche et le récit accablant d’un amour maudit. Au final, nous restons touchés par la beauté conceptuelle, émotionnelle et visuelle du film, sans toutefois vraiment savoir qui est coupable du drame entourant les deux amies d’enfance, Alina et Voichita.

  Palme

  Jagten

Un des meilleurs films que j’ai vu à Cannes. Film dramatique très complet et parfois assez dur émotionnellement, sans être lourd à regarder pour autant. Un jeu d’acteur excellent, une présentation méticuleuse, des couleurs très bien adaptées à l’atmosphère du film, des plans et des coupes impeccables ainsi qu’un développement du récit et des personnages très réaliste et touchant. Sincèrement, je recommande ce film à tous ! 

  4

  Vous n’avez encore rien vu

Film conceptuellement excellent ! À l’image d’une pièce de théâtre filmée, le résultat est malheureusement assez moyen par contre. Le jeu d’acteur n’est pas époustouflant et les décors, bien qu’ingénieux et pas désagréables à regarder, demeurent insuffisants pour un film. Les amateurs de pièces classiques à la Orphée et Eurydice apprécieront sans doute l’adaptation de la pièce. Pour les autres, les dialogues demeureront très beaux par leur sens et la manière dont ils sont écrits. La différence d’âge entre les trois troupes de théâtre est intéressante mais sans plus. 

  2

  Da-reun Na-ra-e-suh

Concept de film assez intéressant mais qui aurait, toutefois, pu être mieux exploité. Bien que le récit du personnage principal n’ait rien de particulier, les personnages et le jeu d’acteur mignon ajoutent au film une belle touche d’humour et de douceur. En résumé, il s’agit d’un film très normal, divertissant mais sans plus.

  1

  The Angel’s Share

Film plutôt léger mais excessivement mignon ! Les personnages sont très attachants et leur manière d’agir ajoute une note humoristique très agréable durant tout le récit. C’est l’un des films ayant le plus fait rire l’audience. La direction artistique est bien réussie et l’approche scénaristique est juste assez bien dosée entre l’humour, le sérieux et le touchant. Je recommande ce film à tous ceux qui veulent passer du bon temps et se détendre. 

  3

  On the Road

Les images du paysages américain sont stupéfiantes et l’énergie des personnages incroyablement bien sentie tout au long du récit. Malheureusement, beaucoup trop de scènes de nudité gratuite. On en vient même à se demander si le film n’est pas une excuse pour montrer Kristen Stewart et Garret Hedlund à poil. 

  1

  Cosmopolis

Film esthétiquement très bien travaillé mais avec une histoire qui se veut révoltante alors qu’elle ne l’est pas du tout. Les différents personnages, bien qu'à l'origine animés d'un caractère vif, nous apparaissent en majorité tous très platoniques. Les quelques touches d’humour glissées à gauche et à droite par le personnage principal sont amusantes mais ne parviennent pas à compenser la lourdeur exagérée, voir presque inutile, du récit. 

  1

  MUD

Des personnages charmants et attachants, de belles histoires d’amour et d’amitié sans frontière ainsi que des plans riches en beaux paysages. Bref, la recette magique pour créer un film mignon et divertissant mais en rien révolutionnaire.

  2

Un certain Regard

  Laurence Anyways

Un des meilleurs films que j’ai vu au festival. Un travail des personnages (et de leur évolution) ainsi qu’un jeu d’acteur totalement remarquable ! Une psychologie des personnages, une esthétisme et un visuel impeccables et méticuleux. Un film lourd qui ne souffre nullement de ses 2h30 et qui demeure chargé d’émotions tout au long du récit. Un beau travail d’envergure largement accompli ! 

  4

  Antiviral

Un concept bien pensé sur le fanatisme des fans qui réussit à nous intriguer, dégouter, surprendre et peut-être un peu à nous fasciner. Les plans sont très beaux esthétiquement de par leur cadrage, leur désaturation et leur contraste de couleurs. Ils sont, en prime, accompagnés de beaucoup de sang et de chaire humaine en morceaux. Malheureusement, les images et le récit trop plats calment rapidement notre engouement pour le film de Brandon Cronenberg. Au bout du compte, on ignore si on a vraiment aimé le film ou si on a juste été frappé par son approche très crue. 

  1

  Después de Lucia

Un des meilleurs films que j’ai vu au festival. Une approche impeccable, tant sur le plan scénaristique que visuel. L’utilisation unique des plans fixes rend chacune des scènes très belle à voir et surtout, réaliste. Avec Despué de Lucia, on ne rentre pas dans un univers cinématographique cruellement réel, c’est carrément la réalité qui se présente à nous, cruelle comme elle est, sans artifices ni cinématographie apparentes. Pas de grosses scènes d’intimidation intense qui s’éternisent, pas de «bla bla bla» ni de crises de larmes. Seulement la méchanceté des jeunes montrée à l’écran comme si nous n’étions rien de plus que des fantômes regardant la scène sans rien pouvoir faire. Certaines scènes sont très dures émotionnellement alors, cœurs trop sensibles, abstenez vous !

  Palme

  À Perdre la Raison

Mon navet du festival. Alors que le premier tiers du film est construit en épisodes trop courts et trop elliptiques pour nous laisser le temps d’entrer dans la vie des personnages, le deux-tiers restant du film s’allonge et s’éternise pour nous montrer à saut de mouton l’évolution émotionnelle des trois personnages principaux. Évolution certes bien pensée mais peu convaincante dans sa présentation, rendant la fin difficile à avaler. Les acteurs sont bons mais les personnages boiteux du scénario ne leur permettent malheureusement pas d’aller au bout de leur potentiel. 

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  La Playa DC

Le désir de dépeindre la dure réalité de la vie dans la Playa est bien senti. Malheureusement, les personnages sont loin d’être particulièrement profonds et touchants, ce qui rend le récit un peu trop platonique. En bref, un film qui n’apporte rien de nouveau dans l’histoire du cinéma.

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  7 dias en la Habana

Un concept très intéressant qui est bien tenu tout au long du film. De petites histoires simples mais très efficaces et qui en disent long ! La présentation de chacune des sept parties, bien que complètement différentes les unes des autres, est travaillée de manière remarquable, parfois du point de vue esthétique, parfois du point de vue émotionnel. On a le temps de bien explorer plusieurs gammes d’émotions et d’ambiances, ce qui donne, au final, une expérience très agréable à regarder et à vivre. 

  2

La semaine de la Critique

  Hors les Murs

Plutôt bon film.  Les acteurs étaient très bons dans leurs rôles. On sent bien le travail sur la psychologie de la dépendance affective (frôlant le BDSM ) du personnage principal. Toutefois, un impression de manque ou d’incomplet demeure. On a le sentiment que l’intrigue et l’évolution psychologique du personnage auraient pu être présentées de manière moins saccadée, plus propre et méticuleuse. 

  1

Court Métrage

  Cockaigne

Récit intéressant mais présentation et visuel un peu trop boiteux. 

  1

  The Chair

Concept et présentation intéressant mais récit général trop platonique. 

  2

  Night Shift

Récit touchant mais présentation insuffisamment méticuleuse. 

  2

  Yardbird

Intégration remarquable d’une touche de magie à un univers cruellement réel. 

  4

  Chef de meute

Approche impeccable et très ingénieuse d’une histoire simple mais très prenante.

  Palme

marilee

 

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