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Cannescope
18 juin 2012

Mon expérience à Cannes - Selim

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Je qualifierais mon expérience à Cannes d’assez exceptionnelle.

D’une part, pendant le festival, j’ai eu la chance de rencontrer plusieurs personnalités très influentes dans le monde du cinéma, tel que Xavier Dolan, avec qui j’ai eu l’occasion de faire une entrevue, Mélissa Desormeaux Poulin, que nous avons rencontré par hasard à l’aéroport quelques heures avant le départ (mais aussi à plusieurs reprises pendant le voyage), ainsi que Tahar Rahim, David Cronenberg, et bien d’autres, juste après les séances des films de la catégorie Un certain regard.

D’autre part, pendant ce festival, j’ai pu voir une multitude de films sélectionnés, la plupart très intéressants, œuvres de réalisateurs venant des quatre coins du monde. Tout d’abord, dans la sélection officielle, j’ai pu voir Lawless, de John Hillcoat, film qui raconte l’histoire de trois frères qui, pendant la prohibition aux États-Unis, faisaient de la contrebande d’alcool et ne voulaient pas se plier aux règles de l’état. J’ai absolument adoré ce film, que je le place parmi mes favoris car j’y ai trouvé un excellent mélange d’humour, de finesse scénaristique, et d’originalité dans le déroulement de l’histoire. J’ai aussi vu Mud, de Jeff Nichols, jeune réalisateur étant seulement à son troisième long métrage. J’ai tout autant apprécié ce film très sympathique qui a su intégrer avec subtilité plusieurs situations problématiques au sujet principal de l’histoire, ce qui a donné une histoire assez originale qui a coulé avec fluidité grâce, entre autres, au très bon jeu d’acteur des enfants qui jouent deux des rôles principaux. Outre ces deux films que j’ai beaucoup aimé, il y a De rouille et d’os de Jacques Audiard, avec Marion Cotillard, que j’ai préféré à tous les autres. C’est le film auquel je donne ma palme d’or pour la simple raison qu’il y a une grande originalité dans cette histoire touchante, jouée d’une très belle façon par les acteurs, ce qui n’a laissé aucune longueur et que du plaisir dans ce long métrage.

Les trois films que je viens de décrire sont ceux que j’ai préférés, mais j’ai aussi vu The Angel’s Share, de Ken Loach, film anglais que j’ai trouvé sympathique, drôle, et bien joué, le très attendu Cosmopolis de David Cronenberg, que je n’ai pas trouvé mauvais, malgré les nombreuses longueurs, Reality, de Mathew Garronne, que je n’ai pas vraiment aimé à cause du manque de variation d’émotions chez les personnages, Killing Them Softly d’Andrew Dominik, avec Brad Pitt, qui m’a assez déçu car j’attendais beaucoup plus d’action et de finesse, chose dont m’avait fait impression le synopsis, On the Road, de Walter Salles, que j’avais certes sous-estimé mais qui m’a assez impressionné au bout du compte, grâce au bon jeu d’acteur et à la facette de recherche identitaire d’un écrivain, que j’ai trouvé très artistique, ainsi que Vous n’avez encore rien vu d’Alain Resnais, que j’ai détesté et trouvé très monotone, exagéré, et sans surprise dans le déroulement. Dans la catégorie Un certain regard, j’ai vu Antiviral de Brandon Cronenberg, que j’ai bien aimé pour son côté esthétique très travaillé, malgré la longueur de l’histoire. J’ai aussi vu Después de Lucia de Michel Franco, que je n’ai pas aimé pour la monotonie des plans fixes et le manque de scènes chocs pour un sujet aussi fort que l’intimidation. J’ai pu voir À perdre la raison de Joachim Lafosse, qui malgré le manque d’originalité de l’histoire, bénéficiait d’un très bon jeu d’acteurs. Enfin, j’ai vu La Playa DC, que j’ai trouvé trop statique et pas assez dynamique pour le sujet qu’il présentait, et 7 dias en la Havana, que j’ai trouvé parfois drôle, parfois très ennuyant, et plusieurs fois répétitif, mais pas mauvais en général. Du côté des Cannes Classics, j’ai eu la grande chance de pouvoir assister à la projection de la version restaurée de Once Upon a Time in America, en présence du grand Robert de Niro et d’Enrico Morricconne. J’ai aussi vu Un homme à abattre, documentaire brésilien extrêmement mauvais dans lequel je n’ai malheureusement pu voir ce que je voulais. Enfin, j’ai vu les courts métrages en compétition, et les deux que j’ai préféré sont Yardbird, court métrage australien que j’ai trouvé d’une grande esthétique, et Chef de meute, court métrage québécois de Chloé Robichaud, que j’ai trouvé très drôle et divertissant. 

selim

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